La cheffe des droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, a dénoncé lundi la peine de quatre ans d’emprisonnement (ramenée ensuite à deux ans) prononcée au Myanmar contre Aung San Suu Kyi, à l’issue d’un « simulacre de procès » et a demandé sa libération immédiate.
L’Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour le Myanmar, Christine Schraner Burgener, a appelé une nouvelle fois mercredi le Conseil de sécurité des Nations Unies à agir pour aider à mettre fin à la répression sanglante par l’armée dans ce pays.
Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies tiendra, le 12 février, une session extraordinaire consacrée aux « implications pour les droits humains de la crise au Myanmar », alors que le bureau de l’ONU dans le pays a qualifié d’« inacceptable » le recours « à une force disproportionnée » contre les manifestants birmans.
Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU se sont déclarés, jeudi, profondément préoccupés par la déclaration de l'état d'urgence imposée au Myanmar par l'armée le 1er février et par la « détention arbitraire » de membres du gouvernement, notamment la Conseillère d'État Aung San Suu Kyi et le Président Win Myint.
Lors de consultations à huis-clos du Conseil de sécurité de l’ONU, mardi, sur la situation au Myanmar, l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour ce pays, Christine Schraner Burgener, a demandé au Conseil d’envoyer un signal clair de soutien à la démocratie après la prise de pouvoir par les militaires.
Prise du pouvoir par les militaires au Myanmar | Forum de dialogue politique libyen | Investir dans les tests de santé |
Au menu de ce bulletin d'informations :
- Prise de pouvoir par les militaires au Myanmar : l'ONU condamne les arrestations de dirigeants politiques, dont Aung San Suu Kyi.
- Les délégués du Forum du dialogue politique libyen réunis en Suisse pour désigner leur exécutif intérimaire.
- L’organisation mondiale de la santé (OMS) invite les pays à établir des priorités d’investissements dans les tests médicaux.
Les Nations Unies ont exprimé leur préoccupation sur la situation au Myanmar après la prise du pouvoir, lundi, par les militaires dans ce pays d’Asie du Sud-Est.
La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations Unies, a ordonné jeudi au Myanmar de prendre des mesures d’urgence pour protéger les Rohingya, un groupe minoritaire de confession musulmane, et prévenir un éventuel génocide.
