Alexei Navalny

L’experte indépendante des Nations Unies en matière de droits de l'homme dans la Fédération de Russie a appelé mardi à mettre un terme à la sévère répression de la profession juridique dans le pays, condamnant les peines de prison prononcées la semaine dernière à l'encontre de trois avocats qui ont défendu le défunt leader de l'opposition, Alexei Navalny.

La Rapporteure spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Fédération de Russie, Mariana Katzarova, a fait part vendredi aux autorités russes de ses préoccupations concernant la disparition forcée d'Alexeï Navalny, figure de l'opposition russe de premier plan, dont on ignore où il se trouve depuis plus de 10 jours, notamment parce qu'il ne s'est pas présenté à une audience prévue vendredi dernier. 

Des experts des droits de l'homme indépendants de l'ONU ont exprimé, mercredi, leur inquiétude face à la détérioration de l’état de santé de l’opposant russe Alexeï Navalny, qui se trouve en détention, et ont appelé à son évacuation médicale d'urgence de la Russie.

Deux expertes indépendantes des droits humains des Nations Unies ont rappelé, lundi, qu'une enquête internationale sur le « sinistre empoisonnement » d’Alexei Navalny doit être une priorité pour connaître la vérité sur ce qui est arrivé au chef de l'opposition russe et faire en sorte que les responsables rendent des comptes.

Le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies a exprimé, mercredi, sa profonde consternation face à la condamnation de l’opposant politique russe Alexei Navalny et a demandé la libération immédiate des manifestants pacifiques, dont quelque 1.400 ont été arrêtés mardi.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a demandé, lundi, à la Russie de libérer immédiatement le dirigeant de l’opposition Alexeï Navalny, se disant « profondément troublé » par son arrestation.