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Le monde doit être à même de relever les défis sanitaires à venir – Chef de l’ONU

Un agent de santé se prépare à administrer un vaccin COVID-19 dans un centre de vaccination à Luanda, en Angola.
© OMS/Booming/Carlos Cesar
Un agent de santé se prépare à administrer un vaccin COVID-19 dans un centre de vaccination à Luanda, en Angola.

Le monde doit être à même de relever les défis sanitaires à venir – Chef de l’ONU

Santé

À l’occasion de la journée internationale de la préparation aux épidémies, célébrée le 27 décembre, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, invite tous les pays à unir leurs forces afin que le monde soit à même de relever les défis sanitaires à venir.

Il y a trois ans ce mois-ci, le virus de la Covid-19 était détecté pour la première fois.

Depuis son premier signalement à Wuhan, en Chine, le 31 décembre 2019, ses coûts ont atteint un niveau catastrophique, a indiqué le chef de l’ONU dans son message. « Des millions de vies ont été perdues et des centaines de millions de personnes sont tombées malades. Les économies ont été mises à genoux, les systèmes de santé  mis à rude épreuve, et des milliers de milliards de dollars ont été engloutis », a-t-il rappelé, ajoutant que la réalisation des objectifs de développement durable a  été sévèrement compromise.

« Pour leur part, les pays en développement ont souvent été abandonnés à leur sort, se voyant hélas refuser les vaccins, les tests ou les traitements dont ils avaient besoin pour protéger leurs populations », a-t-il déploré.

Le Secrétaire général a averti que la Covid-19 ne sera pas la dernière épidémie ou pandémie que connaîtra l’humanité et que les futurs défis sanitaires pourraient dépasser les précédents en termes d’intensité et de gravité.

« En tant que communauté mondiale, nous devons tirer les dures leçons de la Covid-19 et investir énergiquement dans des mesures de préparation, de prévention et de riposte face aux pandémies, a-t-il insisté

Pour le Secrétaire général de l’ONU, il est donc important d’améliorer la surveillance pour détecter et suivre de près l’évolution des virus à potentiel épidémique ; de faire en sorte que les systèmes de santé soient plus résilients et soutenus par une couverture sanitaire universelle ; que les personnels de santé soient bien formés, bien équipés et bien rémunérés.

« Il faut par ailleurs que tous les pays aient un accès équitable aux vaccins, aux traitements, aux diagnostics et aux technologies qui sauvent des vies ».

Il a réitéré l’importance de combattre « le fléau de la mésinformation et des pseudosciences par la science et les informations factuelles ».

 C’est la raison pour laquelle il est primordial de renforcer la sensibilisation, l’échange d’informations, les connaissances scientifiques et les bonnes pratiques en matière de mesures efficaces de prévention et de riposte aux niveaux local, national, régional et mondial.

« Une pandémie ne peut être combattue pays par pays. Le monde entier doit unir ses forces. La Covid-19 était un rappel à l’ordre », a-t-il conclu.