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L'ONU demande une enquête sur une attaque contre des Casques bleus au Liban

Une Casque bleue espagnole de la FINUL patrouille dans le sud-est du Liban.
FINUL/Pasqual Gorriz
Une Casque bleue espagnole de la FINUL patrouille dans le sud-est du Liban.

L'ONU demande une enquête sur une attaque contre des Casques bleus au Liban

Paix et sécurité

L'ONU a demandé aux autorités libanaises de mener une enquête rapide et approfondie sur une attaque plus tôt cette semaine contre des soldats de la paix maintenant la sécurité et la stabilité dans le sud du Liban.

Les Casques bleus ont été attaqués mardi soir par des inconnus. Leurs véhicules de l'ONU ont été vandalisés et des objets officiels ont été volés.

« Contrairement à certaines désinformations ultérieures dans les médias, les Casques bleus ne prenaient pas de photos et ne se trouvaient pas sur une propriété privée. Ils étaient en route pour rencontrer des collègues de l'armée libanaise pour une patrouille de routine », a déclaré jeudi à la presse le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, à New York.

Les Casques bleus sont déployés au sein de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), créée à l'origine en 1978 pour confirmer le retrait israélien du pays.

La mission a été considérablement renforcée après les combats en 2006 pour superviser la cessation des hostilités entre Israël et le groupe libanais Hezbollah.

Liberté de mouvement

M. Dujarric a déclaré que le déni de la liberté de mouvement de la FINUL, et toute agression contre ceux qui servent la cause de la paix, sont inacceptables et violent l'Accord sur le statut des forces entre l'ONU et le gouvernement libanais.

La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée en 2006, exige que la force onusienne ait un accès complet et sans entrave dans toute sa zone d'opérations, a-t-il ajouté.

« Nous appelons toutes les parties concernées à respecter la liberté de mouvement des soldats de la paix, qui est essentielle pour remplir le mandat de la FINUL en vertu de la résolution 1701 et appelons les autorités libanaises à enquêter rapidement et de manière approfondie, et à poursuivre tous les responsables de ces crimes », a dit le porte-parole.
Le mois dernier, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a effectué une visite officielle au Liban, où il a affirmé sa solidarité avec le peuple.

Le pays continue de faire face à de nombreux défis, notamment des bouleversements politiques, une crise économique et financière et les effets dévastateurs de l'explosion d'août 2020 dans le port de la capitale, Beyrouth.