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La chaleur extrême en Europe se poursuivra quel que soit le niveau d'émissions (GIEC)

L'année 2020 a été la décennie la plus chaude jamais enregistrée, selon l'Organisation météorologique mondiale.
Unsplash/John Towner
L'année 2020 a été la décennie la plus chaude jamais enregistrée, selon l'Organisation météorologique mondiale.

La chaleur extrême en Europe se poursuivra quel que soit le niveau d'émissions (GIEC)

Climat et environnement

Quel que soit l'avenir des émissions de gaz à effet de serre, l'Europe continuera à être confrontée à des épisodes de chaleur extrême. Cette prédiction émane du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), qui a publié cette semaine un rapport sur la crise climatique.

L'entité révèle que les températures continueront à augmenter dans toutes les régions européennes à un niveau supérieur aux changements moyens des températures mondiales. Cette semaine, plusieurs pays d'Europe sont confrontés à des chaleurs extrêmes.

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) vérifie un possible record de 48,8°C qui aurait été enregistré en Sicile, en Italie.

Au Portugal, la ville d'Évora, capitale de la région de l'Alentejo, connaît ce week-end une chaleur de 42°C.

Le GIEC est également « très confiant dans le fait que la fréquence des fronts froids et des jours de gel diminuera dans tous les scénarios possibles d'émissions futures de gaz ».

Si la température moyenne de la planète augmente de plus de 1,5°C, il y aura une augmentation des précipitations extrêmes et des inondations dans toutes les régions d'Europe, à l'exception de la Méditerranée.

Le plus grand glacier des Alpes suisses, l'Aletschgletscher. L'alpinisme a été inscrit à la Liste du patrimoine immatériel culturel de l'UNESCO.
Geir Braathen
Le plus grand glacier des Alpes suisses, l'Aletschgletscher. L'alpinisme a été inscrit à la Liste du patrimoine immatériel culturel de l'UNESCO.

Moins de neige

Le niveau des mers va également augmenter et le GIEC prévoit que ces changements se poursuivront après l'an 2100.

Les événements extrêmes liés au niveau de la mer « seront plus intenses et plus fréquents, provoquant davantage d'inondations dans les zones côtières ».

Le GIEC souligne également que la fonte des glaciers et le raccourcissement des saisons de neige continueront d'être observés dans un monde plus chaud.

Si les températures mondiales augmentent de 2°C ou plus d'ici le milieu du siècle, on prévoit une augmentation des sécheresses dans les zones agricoles et écologiques d'Europe occidentale.