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Yémen : le Conseil de sécurité condamne l’escalade militaire dans la région de Mareb

Un père avec ses enfants devant leur tente dans un site de déplacés près de Mareb, au Yémen.
Photo : OIM/Olivia Headon
Un père avec ses enfants devant leur tente dans un site de déplacés près de Mareb, au Yémen.

Yémen : le Conseil de sécurité condamne l’escalade militaire dans la région de Mareb

Paix et sécurité

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné jeudi l'escalade militaire dans la région de Mareb, au Yémen, « qui met un million de personnes déplacées en danger et menace les efforts visant à parvenir à un règlement politique » du conflit qui ravage ce pays depuis des années.

Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil notent que cette escalade intervient alors que « la communauté internationale est de plus en plus unie pour mettre fin au conflit ».

Ils condamnent les attaques transfrontalières contre l'Arabie saoudite et se déclarent préoccupés par les développements militaires ailleurs au Yémen. Ils soulignent la nécessité d'une désescalade par tous, y compris la fin immédiate de l'escalade à Mareb par les Houthis, et condamnent l'utilisation d'enfants soldats à Mareb.

Dans leur déclaration, les membres du Conseil de sécurité appellent à un cessez-le-feu mondial, qui faciliterait la distribution des vaccins contre la Covid-19.

Ils demandent à toutes les parties impliquées dans le conflit au Yémen de travailler ensemble avec l'Envoyé spécial des Nations Unies, Martin Griffiths, pour négocier, sans conditions préalables, un cessez-le-feu à l'échelle nationale et un règlement politique inclusif, « comprenant la participation pleine, égale et significative des femmes, ainsi que la participation des jeunes ».

Les membres du Conseil de sécurité se déclarent préoccupés par la situation économique et humanitaire désastreuse au Yémen et soulignent qu’il importe de faciliter l’aide humanitaire ainsi que le mouvement des navires de carburant dans le port de Hodeïda.

Ils se déclarent préoccupés par le fait que l’absence de progrès dans le processus de paix pourrait être exploitée par des terroristes au Yémen. Ils demandent que les auteurs de violations et d’abus des droits humains et du droit international humanitaire rendent des comptes.