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Myanmar : le chef de l’ONU juge « inacceptables » les violences, les intimidations et le harcèlement

Vue sur la ville de Yangon, au Myanmar, au coucher du soleil.
Unsplash/Anjani Kumar
Vue sur la ville de Yangon, au Myanmar, au coucher du soleil.

Myanmar : le chef de l’ONU juge « inacceptables » les violences, les intimidations et le harcèlement

Paix et sécurité

Le recours accru à la force et le déploiement de véhicules blindés dans les grandes villes du Myanmar ont suscité la profonde inquiétude du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.

Dans une déclaration publiée dimanche par son porte-parole, Stéphane Dujarric, le chef des Nations Unies a appelé l'armée et la police du Myanmar à veiller à ce que le droit de réunion pacifique soit « pleinement respecté » et que les manifestants ne soient « pas soumis à des représailles ».

« Les rapports faisant état de violences, d'intimidations et de harcèlement continus de la part du personnel de sécurité sont inacceptables », a-t-il précisé.

Les arrestations en cours de dirigeants politiques, de fonctionnaires, de membres de la société civile et de représentants des médias sont « profondément préoccupantes », tout comme les restrictions en matière d'Internet et de télécommunications, a estimé M. Guterres qui a soutenu qu'elles « ne doivent pas être perturbées » pour garantir le droit à la liberté d'expression, qui inclut l'accès à l'information.

Il a réitéré son appel aux États membres, « collectivement et bilatéralement », pour qu'ils exercent leur influence pour la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales du peuple du Myanmar. Il a réaffirmé le « soutien indéfectible » de l'Organisation au peuple du Myanmar dans sa poursuite de « la démocratie,de  la paix, des droits de l'homme et de l'État de droit ».  

En conclusion, « le Secrétaire général appelle les autorités militaires à autoriser d'urgence l'Envoyée spéciale, Christine Schraner Burgener, à se rendre au Myanmar dans des conditions convenues et à évaluer la situation de première main », indique la déclaration.