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75 ans après sa fondation, la mission des Nations Unies est plus importante que jamais

Une fresque à New York célèbre l'ONU75
Photo : ONU/Rick Bajornas
Une fresque à New York célèbre l'ONU75

75 ans après sa fondation, la mission des Nations Unies est plus importante que jamais

À l’ONU

La Journée des Nations Unies marque l'anniversaire de l'entrée en vigueur en 1945 de la Charte des Nations Unies qui a établi sa fondation. António Guterres appelle le monde à s'unir en cette année 2020, à s'appuyer sur les acquis et ainsi à vaincre la Covid-19. 

« Le 75e anniversaire des Nations Unies tombe en plein milieu d'une pandémie. Notre mission fondatrice est aujourd'hui plus importante que jamais », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU dans son message commémorant la création de l'ONU.

António Guterres a rappelé les objectifs de l'Organisation : promouvoir la dignité humaine, protéger les droits humains, assurer le respect du droit international et sauver l'humanité de la guerre.

« Au début de la pandémie, j'ai appelé à un cessez-le-feu mondial. Dans le monde actuel, nous avons tous un ennemi commun : la COVID-19. Le moment est venu de donner une plus grande impulsion à la paix et de parvenir à un cessez-le-feu mondial. Le temps presse », a-t-il déclaré.

Le chef de l'ONU a maintenu qu'il est nécessaire de « faire la paix avec la planète » car l'urgence climatique « menace la vie elle-même ».

Nous sommes face à des défis d’une ampleur colossale. Nous pouvons les surmonter, si nous coopérons et faisons preuve de solidarité

« Nous devons mobiliser le monde entier pour atteindre la neutralité carbone, c'est-à-dire zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2050. Un nombre croissant de pays et d'entreprises se sont déjà engagés à atteindre cet objectif », a-t-il ajouté.

Appel à l'unité

António Guterres a déclaré qu'il fallait faire davantage dans le monde pour mettre fin aux souffrances humaines causées par la pauvreté, l'inégalité, la faim et la haine, ainsi que pour lutter contre la discrimination fondée sur la race, la religion, le sexe ou toute autre distinction.

« Depuis des mois que dure la pandémie, nous assistons à une augmentation effrayante des violences commises contre les femmes et les filles », a averti M. Guterres.

Il a ajouté qu'il était nécessaire de poursuivre et s’appuyer sur les progrès réalisés, affirmant que les Objectifs de développement durable (ODD) constituent un modèle inspirant pour une meilleure reprise des sociétés.

« Un travail de collaboration remarquable au niveau mondial est en cours afin de mettre au point un vaccin contre la COVID-19 qui soit à la fois sûr, abordable et accessible à tous… Nous sommes face à des défis d’une ampleur colossale. Nous pouvons les surmonter, si nous coopérons et faisons preuve de solidarité », a-t-il déclaré.

Le Secrétaire général a rappelé que c'est précisément la raison d'être des Nations Unies et il a appelé tous les peuples à s'y associer.

Comme le dit la Charte des Nations Unies : « Nous, les peuples », les individus, sommes le cœur et l'âme des Nations Unies. Défendons ensemble ses valeurs durables. Mettons à profit ce qui a été réalisé au cours des décennies. Réalisons notre vision commune d'un monde meilleur pour tous les peuples », a-t-il conclu.

Des colombes sont relâchées au siège des Nations Unies dans le cadre d'une cérémonie organisée à l'occasion de la Journée de la paix.
Photo : ONU/Mark Garten
Des colombes sont relâchées au siège des Nations Unies dans le cadre d'une cérémonie organisée à l'occasion de la Journée de la paix.

75 ans de travail pour la paix

La Journée des Nations Unies marque l'anniversaire de l'entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies en 1945. Avec la ratification de ce document fondateur par la plupart de ses signataires, dont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, les Nations Unies ont été officiellement fondées.

Aucun autre organisme mondial n'a la légitimité, le pouvoir de convocation et l'impact normatif des Nations Unies.

Le 24 octobre est célébré comme la Journée des Nations Unies depuis 1948. En 1971, l'Assemblée générale a recommandé que ce jour devienne un jour férié pour tous les États membres.