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L'ONU dénonce une attaque à Kaboul contre le premier Vice-président afghan

Circulation matinale dans le centre-ville de Kaboul, la capitale de l'Afghanistan. (archive)
MANUA/Nasim Fekrat
Circulation matinale dans le centre-ville de Kaboul, la capitale de l'Afghanistan. (archive)

L'ONU dénonce une attaque à Kaboul contre le premier Vice-président afghan

Paix et sécurité

Les Nations Unies ont fermement condamné une attaque à la bombe qui a visé mercredi le convoi officiel du premier Vice-président afghan, Amrullah Saleh, dans la capitale Kaboul.

Le Vice-président a survécu à l'attaque, qui aurait fait des dizaines de victimes civiles, pour la plupart des passants dans une partie très fréquentée de la ville.

Dans une déclaration de son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé sa plus profonde sympathie et ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

« Le Secrétaire général réaffirme l'urgence de parvenir à un règlement pacifique du conflit dans le pays et réaffirme l'engagement des Nations Unies à soutenir le peuple et le gouvernement afghan dans cette entreprise importante », a ajouté le communiqué.

« Les auteurs doivent faire face à la justice »

Dans un message sur son compte Twitter, Deborah Lyons, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour l'Afghanistan et la cheffe de la Mission des Nations Unies dans le pays (MANUA), a exprimé son « choc » face au nombre élevé de victimes civiles.

« Les auteurs doivent faire face à la justice », a-t-elle déclaré.

Cette attaque survient alors que l’Afghanistan se prépare au lancement de négociations de paix directes entre le gouvernement et les Taliban.

Lors d'un briefing au Conseil de sécurité de l'ONU la semaine dernière, Mme Lyons a décrit les pourparlers intra-afghans comme un moment historique pour mettre fin au conflit brutal dans le pays.

Le conflit, qui fait rage depuis quatre décennies, a coûté la vie à des milliers de personnes et en a déplacé des millions d’autres au fil des ans - dont la plupart n’ont aucune perspective de retour.