Face au Covid-19, ennemi implacable, le chef de l’ONU appelle à un cessez-le-feu mondial
Face à l’ennemi commun que constitue le Covid-19, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lancé lundi un appel à un cessez-le-feu mondial. Selon lui, il faut à mettre un terme au fléau de la guerre et lutter contre cette pandémie qui ravage le monde.
« La furie avec laquelle s’abat le virus montre bien que se faire la guerre est une folie. C’est la raison pour laquelle j’appelle aujourd’hui à un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde », a déclaré M. Guterres lors d’un point de presse virtuel depuis New York.
« L’heure est venue de laisser les conflits armés derrière nous pour concentrer nos efforts sur le véritable combat de nos vies », a-t-il ajouté.
La pandémie de nouveau coronavirus qui est partie de Chine en décembre a infecté à ce jour plus de 330.000 personnes à travers le monde et fait plus de 14.000 morts. Les pays comptant le plus de cas actuellement sont la Chine, l’Italie, les Etats-Unis et l’Espagne.
Le virus n'épargne aucune nationalité, communauté ou religion
Le Secrétaire général a rappelé que le virus n’épargne aucune nationalité, communauté ou religion et il « attaque tout le monde sur son passage, implacablement ».
Ce sont les personnes les plus vulnérables – les femmes et les enfants, les personnes en situation de handicap, les personnes marginalisées et déplacées – qui courent le plus grand risque de subir des pertes dévastatrices à cause du Covid-19, a-t-il dit.
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C’est pour cela qu’il lance un vibrant appel à ceux qui sont en guerre : « Renoncez aux hostilités. Laissez de côté la méfiance et l’animosité. Posez les armes, faites taire les canons, mettez fin aux frappes aériennes ».
Selon le chef de l’ONU, ce cessez-le-feu mondial est essentiel pour pouvoir établir des couloirs d’aide humanitaire qui sauveront des vies, pour reprendre le dialogue et donner une chance à la diplomatie, et pour ramener l’espoir dans certains des lieux les plus vulnérables face au Covid-19.
« Mettons un terme au fléau de la guerre et luttons contre la maladie qui ravage notre monde. Cela commence par l’arrêt des combats. Partout. Tout de suite. C’est ce dont nous tous, membres de la famille humaine, avons besoin. Aujourd’hui plus que jamais », a-t-il conclu.