Les femmes africaines, leaders à l’ONU

La Tanzanienne Elizabeth Maruma Mrema, Secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique
PNUE
La Tanzanienne Elizabeth Maruma Mrema, Secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique

Les femmes africaines, leaders à l’ONU

Femmes

A l’occasion de la Journée mondiale des femmes qui est célébrée chaque année le 8 mars, ONU info vous propose de découvrir 26 femmes leaders africaines qui œuvrent aux Nations Unies en faveur d’un monde meilleur.

1/ Amina J. Mohammed, du Nigéria

Vice-Secrétaire générale des Nations Unies

La Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, s'adresse à la quatrième session de l'Assemblée de l'ONU pour l'environnement (UNEA4) à Nairobi, au Kenya.
PNUE/Cyril Villemain Edit
La Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, s'adresse à la quatrième session de l'Assemblée de l'ONU pour l'environnement (UNEA4) à Nairobi, au Kenya.

 

Amina J. Mohammed est la numéro deux du Secrétariat des Nations Unies depuis janvier 2017. A 58 ans, elle aide à gérer les opérations du Secrétariat, à promouvoir le rôle des Nations Unies dans les domaines économique et social et à renforcer l'Organisation en tant que centre de la politique et de l'assistance pour le développement.

Elle a occupé auprès du précédent Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les fonctions de Conseillère spéciale pour la planification du développement après 2015 et a, à ce titre, joué un rôle déterminant dans l’élaboration du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et, en particulier, des Objectifs de développement durable (ODD).

Avant d’être nommée Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Mme Mohammed a été Ministre de l’environnement du Nigéria de novembre 2015 à décembre 2016.

« Ma fiche de poste est simple : construire un monde où chaque fille et chaque garçon dispose des outils et de l’appui pour faire de ses rêves une réalité », a-t-elle déclaré en 2017.

 

2/ Phumzile Mlambo-Ngcuka, de l’Afrique du Sud

Directrice exécutive d'ONU Femmes

Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d'ONU Femmes, devant le Conseil de sécurité.
Photo : ONU/Eskinder Debebe
Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d'ONU Femmes, devant le Conseil de sécurité.

 

Phumzile Mlambo-Ngcuka dirige depuis 2013 ONU Femmes - l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.

Cette Sud-Africaine de 64 ans a voué sa carrière aux droits de la personne, à l’égalité et à la justice sociale. Elle a participé activement à la lutte pour mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud.

De 2005 à 2008, elle a été Vice-Présidente de l’Afrique du Sud. Auparavant, elle a été Ministre des ressources minières et de l’énergie (1999 à 2005) et ministre adjointe du commerce et de l’industrie (1996 à 1999). Elle a siégé au Parlement de 1994 à 1996 dans le cadre du premier gouvernement démocratiquement élu d’Afrique du Sud.

Mme Mlambo-Ngcuka a commencé sa carrière en tant que professeure et a acquis une expérience internationale en tant que coordinatrice de l’Alliance mondiale des unions chrétiennes féminines à Genève, où elle a mis sur pied un programme mondial destiné aux jeunes femmes. Elle a fondé la Fondation Umlambo, qui soutient le leadership et l’éducation.

Elle est titulaire d'un doctorat en éducation et technologie à l’Université de Warwick, au Royaume-Uni.

 

3/ Vera Songwe, du Cameroun

Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA)

Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique
CEA - ONU

 

Vera Songwe dirige la Commission économique pour l’Afrique (CEA) – l’une des cinq commissions régionales des Nations Unies – depuis août 2017. Elle est la première femme à avoir pris les rênes de la CEA depuis sa création en 1958.

Avant de prendre la tête de la CEA, cette économiste a mené une carrière de 19 ans au sein du groupe de la Banque mondiale, notamment comme Directrice régionale de la Société financière internationale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale ; Directrice de pays à la Banque mondiale pour le Cap Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal ; et conseillère du Directeur général de la Banque mondiale pour l’Afrique, l’Europe et l’Asie centrale et du Sud.

Cette Camerounaise de 52 ans est également membre de l’équipe de réforme institutionnelle de l’Union africaine dirigée par le Président du Rwanda, Paul Kagamé, et membre du Conseil d’administration de l’African Leadership Network et de la Fondation Mo Ibrahim.

Vera Songwe est titulaire d’un doctorat en économie de l’Université catholique de Louvain, en Belgique.

 

4/ Winnie Byanyima, de l’Ouganda

Directrice exécutive d'ONUSIDA

Winnie Byanyima lors d'un événement de l'ONU sur l'autonomisation économique des femmes.
Photo : ONU/Amanda Voisard
Winnie Byanyima lors d'un événement de l'ONU sur l'autonomisation économique des femmes.

 

Winnie Byanyima a pris la tête de l’ONUSIDA en novembre 2019.

Avant de prendre la direction du Programme commun des Nations Unies pour la lutte contre le VIH/sida, elle a exercé pendant six ans les fonctions de Directrice exécutive de l’ONG Oxfam International. Auparavant, elle a occupé pendant sept ans le poste de Directrice du genre et du développement au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Cette Ougandaise de 61 ans a débuté sa carrière il y a 30 ans en s’engageant pour les communautés marginalisées et les femmes en tant que députée à l’Assemblée nationale de l’Ouganda. En 2004, elle a été nommée Directrice des femmes et du développement à la Commission de l’Union africaine, responsable du protocole sur les droits des femmes en Afrique. Cet instrument international des droits humains est devenu un outil important pour réduire l’incidence disproportionnée de la pandémie de VIH sur les femmes en Afrique.

Winnie Byanyima est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en génie mécanique du Cranfield Institute of Technology et d’un diplôme de premier cycle en génie aéronautique de l’Université de Manchester, au Royaume-Uni.

 

5/ Bience Gawanas, de la Namibie

Conseillère spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique

La Conseillère spéciale des Nations Unies sur l’Afrique, Bience Gawanas, au Conseil de sécurité le 2 octobre 2019
Photo ONU/Kim Haughton
La Conseillère spéciale des Nations Unies sur l’Afrique, Bience Gawanas, au Conseil de sécurité le 2 octobre 2019

 

Bience Gawanas est la Conseillère spéciale d’António Guterres pour l’Afrique depuis janvier 2018.

Avant de rejoindre l’ONU, cette Namibienne de 64 ans était Conseillère spéciale auprès du Ministre de l’éradication de la pauvreté et de la protection sociale et auprès du Ministre de la santé et des services sociaux de son pays. Défenseure inlassable de la santé et des droits des femmes en Afrique, elle a été saluée pour son rôle dans l’organisation de campagnes ambitieuses telles que celle pour la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile en Afrique.

Mme Gawanes a été élue Commissaire aux affaires sociales au sein de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en 2003 et en 2008. Avant d’occuper les fonctions de commissaire, elle était Ombudsman de Namibie (1996-2003).

Elle a participé à divers groupes de travail et commissions, notamment l’équipe spéciale de l’ONUSIDA pour l’amélioration de la coordination entre les institutions multilatérales et les donateurs internationaux et le Groupe de travail sur le renforcement de l’éducation et de la formation des agents de santé, la Commission mondiale sur le VIH et le droit.

Elle est titulaire d’un diplôme en droit de l’Université de Warwick, d’un diplôme d’avocat de l’École de droit de Lincoln Inn, au Royaume-Uni et d’un MBA de l’Université du Cap, en Afrique du Sud.

 

6/ Pramila Patten, de Maurice

Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit

Pramilla Patten, Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle en temps de conflit, devant le Conseil de sécurité.
Photo : ONU/Loey Felipe
Pramilla Patten, Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle en temps de conflit, devant le Conseil de sécurité.


Pramila Patten est Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit depuis 2017.

Cette avocate mauricienne de 61 ans était depuis 2003 membre du Comité sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). 

Mme Patten a des compétences judiciaires solides et diversifiées en matière de violence sexuelle et sexiste, et sur la question « femmes, paix et sécurité », ayant été membre, depuis 2014, du Groupe consultatif de haut niveau chargé de l’étude mondiale sur l’application de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité et membre, depuis 2010, du Groupe consultatif de l’Observatoire des droits des femmes africaines, auprès de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

Conseillère au Ministère des droits de la femme, du développement de l’enfant et de l’aide aux familles de Maurice, de 2000 à 2004, elle a fait partie de la Commission internationale d’enquête sur le massacre commis en Guinée en 2009 où elle avait été nommée par le Secrétaire général. Elle a enseigné le droit à l’Université de Maurice entre 1987 et 1992 et a été magistrate de 1987 à 1988.

Mme Patten est titulaire d’une licence en droit du Ealing College of Higher Education et d’une maîtrise en droit de la University College London, au Royaume-Uni.
 

7/ Leila Zerrougui, de l’Algérie

Représentante spéciale et Cheffe de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO)

a Représentante spéciale de l'ONU pour la RDC, Leila Zerrougui, s'entretient avec ONU Info en marge du 74ème débat de haut niveau de l'Assemblée générale.
ONU Info
a Représentante spéciale de l'ONU pour la RDC, Leila Zerrougui, s'entretient avec ONU Info en marge du 74ème débat de haut niveau de l'Assemblée générale.

 

Leila Zerrougui dirige la MONUSCO – l’opération de paix de l’ONU en République démocratique du Congo - depuis janvier 2018. Une mission et un pays qu’elle connait bien pour avoir été Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général en RDC de 2008 à 2012.

Cette Algérienne de 64 ans a également été Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé de 2012 à 2016 et Membre du Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies de 2001 à 2003, groupe dont elle a été la Présidente-Rapporteuse de 2003 à 2008.

Avant d’entamer une carrière internationale, Leila Zerrougui a mené une carrière de magistrate en Algérie où elle a été nommée à la Cour suprême en 2000. Elle est titulaire d’un diplôme de l’École nationale d’administration d’Alger.

 

8/ Hanna Tetteh, du Ghana

Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU auprès de l’Union africaine

Hanna Tetteh, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU auprès de l’Union africaine
Photo : ONU/Manuel Elias
Hanna Tetteh, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU auprès de l’Union africaine

 

Hanna Tetteh représente les Nations Unies auprès de l’Union africaine (UA) depuis décembre 2018, après avoir été Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Nairobi (ONUN).

Cette avocate ghanéenne de 52 ans a été Ministre des affaires étrangères de son pays et membre du Conseil national de sécurité et du Conseil des forces armées, de 2013 à 2017. Entre 2009 et 2013, elle a occupé les fonctions de Ministre du commerce et de l’industrie, une période durant laquelle elle a été membre de l’équipe de gestion économique du gouvernement, du conseil d’administration de l’Autorité chargée des objectifs du Millénaire pour le développement et de la Commission nationale de la planification du développement. Elle a aussi été Présidente du Conseil des zones franches du Ghana.

De janvier à février 2009, Mme Tetteh a également été porte-parole de l’équipe de transition du Président John Evans Atta Mills. De 2014 à 2015, elle était Présidente du Conseil des ministres et du Conseil pour la médiation et la sécurité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Elle a siégé au parlement du Ghana de 2000 à 2005 et de 2013 à 2017. Elle a été nommée cofacilitatrice du Forum de haut niveau pour la revitalisation de l’Accord sur le règlement du conflit au Soudan du Sud, entre 2017 et 2018.

Hanna Tetteh est titulaire d’une licence en droit de l’Université du Ghana.

 

9/ Ghada Fathi Waly, de l’Egypte

Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Vienne (ONUV) et Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)

Ghada Fathi Waly, Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Vienne (ONUV) et Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
Photo : ONU/Manuel Elias
Ghada Fathi Waly, Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Vienne (ONUV) et Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)

 

Ghada Fathi Waly a la double casquette de cheffe de l’Office des Nations Unies à Vienne (ONUV) et de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Avant de rejoindre l’ONU début 2020, elle a occupé de 2014 à 2019 les fonctions de Ministre de la solidarité sociale, dans son pays l’Egypte. Elle occupait auparavant les fonctions de Directrice générale du Fonds social de développement en Egypte (2011-2014) ; de Représentante résidente adjointe du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Égypte (2004-2011) ; et de Directrice de programme pour l’ONG CARE International en Égypte (2000-2004).

Mme Waly est titulaire d’un master en sciences humaines et d’une licence en langues et littérature étrangères de la Colorado State University.

 

10/ Zainab Hawa Bangura, de la Sierra Leone

Directrice générale de l'Office des Nations Unies à Nairobi (UNON)

Zainab Bangura, Directrice générale de l'Office des Nations Unies à Nairobi
Photo : ONU/Loey Felipe
Zainab Bangura, Directrice générale de l'Office des Nations Unies à Nairobi

 

Zainab Hawa Bangura a pris en début d’année la direction de l’Office des Nations Unies à Nairobi (ONUN), le siège du Secrétariat de l’ONU sur le continent africain.

Cette Sierraléonaise de 61 ans est une militante fervente du règlement des conflits et de la réconciliation et championne des droits humains. Elle a été, de 2012 à 2017, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit.

Elle a commencé sa carrière onusienne à la Mission des Nations Unies au Libéria où elle était chargée de la composante civile la plus importante de cette opération de paix, dont le renforcement des capacités des institutions gouvernementales et la promotion de la réconciliation entre les communautés.

Elle a été Ministre sierra-léonaise de la santé et de l’assainissement, de 2010 à 2012 et Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, de 2007 à 2010.

Elle est titulaire d’une licence du Fourah Bay College de Freetown, au Libéria, et de diplômes en gestion des assurances des Universités de Londres et de Nottingham, au Royaume-Uni.

 

11/ Najat Maalla M’jid, du Maroc

Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU sur les violences contre les enfants

Najat M'jid Maalla, Représentante spéciale du Secrétaire général sur les violences contre les enfants
ONU
Najat M'jid Maalla, Représentante spéciale du Secrétaire général sur les violences contre les enfants

 

Najat Maalla M’jid a pris ses fonctions de Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU sur la violence contre les enfants en juillet 2019.

A 60 ans, cette médecin pédiatre marocaine a consacré les trois dernières décennies de sa vie à la promotion et à la protection des droits de l’enfant. Elle a été Cheffe du département de pédiatrie et Directrice de l’hôpital Hay Hassani pour la mère et l’enfant à Casablanca, au Maroc. Membre du Conseil marocain des droits de l’homme, elle a fondé l’ONG Bayti, le premier programme qui traite de la situation des enfants de la rue au Maroc.

De 2008 à 2014, elle a été Rapporteuse spéciale des Nations Unies chargée d’examiner les questions se rapportant à la vente d'enfants, à la prostitution des enfants et à la pornographie impliquant des enfants.

Najat Maalla M’jid a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de Rabat et sa spécialité en pédiatrie et néonatologie à l’Université de Bordeaux II. Elle est titulaire d’une maîtrise en droits de l’homme de l’Institut des droits de l’homme de Genève.

 

12/ Fatoumata Ndiaye, du Sénégal

Secrétaire générale adjointe de l’ONU aux services de contrôle interne

Fatoumata Ndiaye, Secrétaire générale adjointe de l’ONU aux services de contrôle interne
Photo : ONU/Mark Garten
Fatoumata Ndiaye, Secrétaire générale adjointe de l’ONU aux services de contrôle interne

 

Fatoumata Ndiaye dirige le Bureau des services de contrôle interne de l’ONU depuis octobre 2019.

Auparavant, cette Sénégalaise était Directrice exécutive adjointe chargée de la gestion au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).  Elle dispose d'une expérience de plus de 25 ans dans l’audit, les investigations et l’évaluation.

Mme Ndiaye est entrée en 1995 à l’ONU au sein de laquelle elle a occupé plusieurs postes dont ceux de Directrice de l’audit interne et des investigations à l’UNICEF et Directrice de la Division de l’audit interne au Bureau des services de contrôle interne. Elle a été membre d’un certain nombre d’organes interinstitutions du système des Nations Unies dont le Comité de haut niveau sur la gestion, le Comité permanent interinstitutions, le Groupe des Nations Unies pour le développement et le Groupe directeur de haut niveau sur la prévention de l’exploitation et des atteintes sexuelles. Avant d’entrer aux Nations Unies, Mme Ndiaye était Cheffe des services consultatifs de gestion chez « Coopers & Lybrand » au Sénégal.

Mme Ndiaye est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’École supérieure de gestion des entreprises du Sénégal et d’un diplôme du troisième cycle en audit de l’Université Paris-Dauphine en France.

 

13/ Agnes Kalibata, du Rwanda

Envoyée spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour le sommet sur les systèmes alimentaires 2021

Agnes Kalibata, Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le sommet sur les systèmes alimentaire 2021
CIAT/Neil Palmer
Agnes Kalibata, Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le sommet sur les systèmes alimentaire 2021

 

Agnes Kalibata a été nommée Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour le sommet sur les systèmes alimentaires 2021 en décembre 2019.

Ce sommet vise à maximiser les avantages d’une approche des systèmes alimentaires dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de relever les défis des changements climatiques. Le but, pour les pays et les parties prenantes, est de faire bénéficier toutes les populations des avantages des systèmes alimentaires. Le Sommet servira aussi de catalyseur à une mobilisation publique mondiale et à des engagements concrets pour rendre les systèmes alimentaires inclusifs, ainsi que pour promouvoir un climat adapté et résilient, tout en soutenant une paix durable.

En tant qu’Envoyée spéciale, Mme Kalibata apporte son leadership, ses conseils et sa vision stratégique en vue du Sommet. Pour dynamiser l’action et le leadership en prévision du Sommet, cette Rwandaise aura la responsabilité des relations et de la coopération avec les principaux dirigeants, y compris les gouvernements, et d’autres groupes d’acteurs stratégiques. De plus, elle apportera son appui aux diverses manifestations consultatives axées sur la transformation des systèmes alimentaires, qui se tiendront aux niveaux régional et mondial en 2020 et 2021.

Mme Kalibata préside l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) depuis 2014. Avant de rejoindre l’AGRA, elle a exercé les fonctions de Ministre de l’agriculture et des ressources animales du Rwanda, de 2008 à 2014.  À cette occasion, elle a piloté des programmes qui ont contribué à la sécurité alimentaire de son pays, aidant plusieurs millions de Rwandais à sortir de la pauvreté.

Mme Kalibata s’est distinguée dans le domaine de l’agriculture en tant que scientifique, décideur politique et leader d’opinion.  Elle s’est vu remettre en 2012 le Yara Prize, devenu depuis l’Africa Food Prize.  Elle est titulaire d’un doctorat en entomologie de l’Universite du Massachusetts, aux Etats-Unis.

 

14/ Damilola Ogunbiyi, du Nigéria

Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour l’énergie durable pour tous et Co-présidente d’ONU Energie

Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour l’Energie durable pour tous et co-présidente d’ONU Energie
Photo : ONU/Manuel Elias
Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour l’Energie durable pour tous et co-présidente d’ONU Energie

 

Damilola Ogunbiyi est Représentante spéciale pour l’énergie durable pour tous et Coprésidente d’ONU-Énergie depuis octobre 2019.

Elle est également Présidente-Directrice générale du Conseil d’administration de « Sustainable Energy for All (SEforALL) », une organisation internationale, basée à Vienne, qui aide le monde à réaliser les objectifs et les cibles de l’Accord de Paris sur le climat.

Mme Ogunbiyi est forte d’une vaste expérience de leadership et d’un bilan avéré dans l’accès des pays d’Afrique sub-saharienne à l’énergie. Elle a été la première femme Directrice de l’Agence nigériane de l’électrification rurale. Elle a aussi été chargée de mettre en œuvre le Programme nigérian d’électrification hors réseau et a négocié avec succès le Projet nigérian d’électrification visant à mettre rapidement en place des mini réseaux solaires et déployer des systèmes solaires dans les ménages. Mme Ogunbiyi a également élaboré l’initiative « Économie de l’énergie » et le programme « Éducation à l’énergie » qui offrent des solutions électriques durables et abordables.

Avant de travailler pour le gouvernement nigérian, Mme Ogunbiyi était la première femme Directrice du Conseil d’électricité de l’État de Lagos qui est chargé de l’éclairage public, des projets électriques indépendants et du développement de l’énergie pour les millions d’habitants de l’État. 

 

15/ Bintou Keita, de la Guinée

Sous-Secrétaire générale de l'ONU pour l'Afrique au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix et au Département des opérations de paix

Bintou Keïta, Sous-Secrétaire générale pour l'Afrique au Département des affaires politiques et de consolidation de la paix et au Département des opérations de paix devant le Conseil de sécurité. (archives)
Photo : ONU/Rick Bajornas
Bintou Keïta, Sous-Secrétaire générale pour l'Afrique au Département des affaires politiques et de consolidation de la paix et au Département des opérations de paix devant le Conseil de sécurité. (archives)

 

Bintou Keita est depuis octobre 2017 Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique pour deux départements de l’ONU : celui des affaires politiques et de la consolidation de la paix et celui des opérations de paix.

Cette Guinéenne de 62 ans a rejoint les Nations Unies en 1989. De 2015 à 2017, elle a occupé le poste de Représentante spéciale conjointe adjointe auprès de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD). Avant cela, elle a travaillé en tant que Responsable de la gestion de la crise de l’Ebola pour la Sierra Leone, Chef de cabinet et Directrice des opérations auprès de la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE) de 2014 à 2015.

Mme Keita a également occupé plusieurs postes de responsabilité et de direction au sein du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) au Tchad, au Congo, à Madagascar, au Cap Vert, au Rwanda, au Burundi et à New York. De 2007 à 2010, elle a travaillé en tant que Représentante exécutive adjointe du Secrétaire général pour le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB). Elle a également travaillé pour le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ainsi que pour l’Agence canadienne de développement international en Guinée.

Mme Keita est détentrice d’un master en économie sociale de l’Université Paris II, en France, et d’un diplôme d’études supérieures en administration et gestion des affaires de l’Université de Paris IX, en France.

 

16/ Karen Smith, de l'Afrique du Sud

Conseillère spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour la responsabilité de protéger

Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la responsabilité de protéger
Photo : ONU/Eskinder Debebe
Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la responsabilité de protéger

 

Karen Smith est Conseillère spéciale de l'ONU pour la responsabilité de protéger.

Elle est chargée de promouvoir le développement conceptuel, politique, institutionnel et opérationnel du concept de la responsabilité de protéger, comme cela a été demandé par l’Assemblée générale des Nations Unies 2005.

Avant de rejoindre l’ONU, Mme Smith a été maître de conférences en relations internationales à l’Institut d’histoire de l’Université de Leiden, aux Pays-Bas, où elle a concentré ses recherches sur les contributions non occidentales à la théorie des relations internationales, ainsi que sur les droits de l’homme, les nouveaux groupes de gouvernance mondiale et la politique étrangère de l’Afrique du Sud dans le contexte des puissances régionales et émergentes.

Auparavant, elle était professeure associée en relations internationales à l’Université du Cap (2011-2017) et a enseigné aux Universités de Stellenbosch (2000-2010) et du Cap-Occidental (2003-2004), en Afrique du Sud. Entre 2006 et 2007, elle était Secrétaire générale de l’Association des Nations Unies de l’Afrique du Sud.

Mme Smith est titulaire d’un doctorat en relations internationales de l’Université de Stellenbosch, en Afrique du Sud.

 

17/ Rosine Sori-Coulibaly, du Burkina-Faso

Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU et Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau

Rosine Sori-Coulibaly, Représentante spéciale pour la Guinée-Bissau et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau, informe le Conseil de sécurité sur la situation en Guinée-Bissau.
Photo : ONU/Eskinder Debebe
Rosine Sori-Coulibaly, Représentante spéciale pour la Guinée-Bissau et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau, informe le Conseil de sécurité sur la situation en Guinée-Bissau.

 

Rosine Sori-Coulibaly est l’envoyée de l’ONU en Guinée-Bissau depuis juillet 2019. Cette Burkinabè de 62 ans a été Ministre de l’économie, des finances et du développement de son pays de 2016 à 2019.

Elle dispose de plus de 35 ans d’expérience à l’échelon national et international dans les domaines du développement durable et humanitaire, de la transition politique, de la réduction de la pauvreté, des réformes fiscales et budgétaires ainsi que de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

Elle a travaillé pendant plus de 20 ans au sein des Nations Unies, occupant divers postes de haut niveau, notamment en tant que Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour le Burundi, Coordonnatrice résidente, Coordonnatrice humanitaire et Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).  Elle a également été Coordonnatrice résidente et Représentante résidente du PNUD au Togo entre 2006 et 2011, puis au Bénin de 2014 à 2016.

Avant de rejoindre le PNUD, Mme Sori-Coulibaly a occupé des postes de conseil dans son pays d’origine, notamment au Ministère du développement économique et de la planification (1982-1990). Elle a joué un rôle actif dans les organisations de la société civile, en particulier celles qui se battent pour les droits de l’homme et l’autonomisation des femmes.

Elle est titulaire d’une maîtrise en économie du développement de l’Université Cheikh Anta Diop du Sénégal et d’un diplôme de troisième cycle en planification et macroéconomie de l’Institut africain des Nations Unies pour le développement économique et la planification.

18/ Elizabeth Maruma Mrema, de la Tanzanie

Secrétaire exécutive par intérim de la Convention sur la diversité biologique (CDB)

Elizabeth Maruma Mrema, Secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique
© FAO/Pier Paolo Cito
Elizabeth Maruma Mrema, Secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique

 

Elizabeth Maruma Mrema a été nommée Secrétaire exécutive par intérim de la Convention sur la diversité biologique en décembre 2019 et confirmée le 8 juin 2020.

Jusqu’à cette date, elle était la Directrice de la division juridique et collabore avec ONU Environnement depuis plus de deux décennies. Avant de rejoindre la division juridique en juin 2014, elle était Directrice adjointe de la division des écosystèmes, chargée de la coordination, des opérations et de l'exécution du programme à partir de 2012 et pendant un an, en tant que Directrice par intérim de la même division.

En 2009, elle avait été nommée Secrétaire exécutive des Nations Unies pour l'environnement / Secrétariat de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), Secrétaire exécutive par intérim des Nations Unies pour l'environnement / ASCOBANS et Secrétaire exécutive par intérim des Nations Unies pour l'environnement / Gorilla Agreement, tous basés à Bonn, en Allemagne, et a occupé ce poste jusqu'en 2013, un an après son arrivée à la Division des écosystèmes.

Avant de rejoindre ONU Environnement, Mme Mrema a travaillé pour le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale de la Tanzanie.

Elle est titulaire d’une licence de l'Université de Dar-es-Salaam, en Tanzanie, d’un Master en droit de l'Université Dalhousie, au Canada et diplôme de troisième cycle en relations internationales et diplomatie du Centre des relations extérieures et de la diplomatie, à Dar-es-Salaam, en Tanzanie.

 

19/ Joyce Msuya, de la Tanzanie

Directrice exécutive adjointe du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)

Directrice exécutive adjointe du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)
ONU Environnement
Directrice exécutive adjointe du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)

 

Joyce Msuya est la numéro deux du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) depuis août 2018. Entre novembre 2018 et juin 2019, Mme Msuya a occupé le rôle de Directrice exécutive par intérim, supervisé le portefeuille du programme onusien dans 33 pays et assuré l’administration de neuf accords multilatéraux relatifs à l’environnement portant sur des questions environnementales clés.

Cette microbiologiste tanzanienne possède plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la stratégie internationale du développement, la gestion de la connaissance et des partenariats en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Avant de rejoindre le PNUE, Mme Msuya a mené une carrière de 20 ans au sein du Groupe de la Banque mondiale où elle été Conseillère du Vice-président de la Banque mondiale pour la région de l'Asie et du Pacifique, représentante spéciale de la Banque mondiale et cheffe du bureau du groupe de la Banque mondiale en République de Corée (2014 à 2017), coordonnatrice régionale de l’Institut pour l’Asie de l’Est et le Pacifique en Chine, chargée de stratégie principale à la Société financière internationale (industrie manufacturière, agroalimentaire et services) et spécialiste de la santé publique pour l’Afrique en 1998.

Elle possède un Master en microbiologie et en immunologie de l’Université d’Ottawa, au Canada, et d’une licence en microbiologie et en immunologie de l’université de Strathclyde, Écosse. Elle possède également un certificat de direction générale de la Harvard Business School ainsi qu’un certificat en santé publique de l’université Johns Hopkins.

 

20/ Anita Kokui Gbeho, du Ghana

Représentante spéciale conjointe adjointe - Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD)

Anita Kokui Gbeho, Représentante spéciale conjointe adjointe - Opération hybride Union africaine Nations Unies au Darfour, MINUAD
PNUD
Anita Kokui Gbeho, Représentante spéciale conjointe adjointe - Opération hybride Union africaine Nations Unies au Darfour, MINUAD

 

Anita Kokui Gbeho est Représentante spéciale conjointe adjointe de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) depuis 2018.

Cette Ghanéenne de 55 ans dispose d’une large expérience au sein des Nations Unies. De 2015 à 2018, elle a occupé les fonctions de Coordonnatrice résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et Représentante résidente en Namibie, où elle a fourni son appui au gouvernement namibien pour coordonner son aide extérieure au développement à travers le partenariat des Nations Unies et les cadres de développement de la Namibie. De 2012 à 2015, Mme Gbeho était Cheffe de la Section Afrique I, et de 2008 à 2015, Cheffe du Bureau pour la Somalie, au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Mme Gbeho a occupé plusieurs autres postes de responsabilité comme Directrice du Groupe de la surveillance et de l’évaluation au Bureau du Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire, au Soudan, de 2006 à 2008, et Cheffe du Bureau de liaison d’OCHA au Soudan du Sud, de 2004 à 2006, période au cours de laquelle elle a mené le processus stratégique de planification des Nations Unies et de ses partenaires pour le Soudan, et a géré les opérations humanitaires et de transition pour le Soudan du Sud.

Mme Gbeho est titulaire d’un master en relations internationales de l’Université du Ghana et d’une licence en sciences sociales et d’études africaines de de l’Université de l’État de New York - Stony Brook, aux Etats-Unis.

 

21/ Mbaranga Gasarabwe, du Rwanda

Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l'ONU au Mali (MINUSMA)

La Représentante Spéciale adjointe du Secrétaire général de la MINUSMA, Coordonnatrice humanitaire, Coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Mali, Mbaranga Gasarabwe
UN Photo/Rick Bajornas
La Représentante Spéciale adjointe du Secrétaire général de la MINUSMA, Coordonnatrice humanitaire, Coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Mali, Mbaranga Gasarabwe

 

Mbaranga Gasarabwe est Représentante spéciale adjointe pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) depuis 2015.

Elle assume également les fonctions de Coordonnatrice résidente des Nations Unies, de Coordonnatrice de l’action humanitaire et de Coordonnatrice résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Cette Rwandaise âgée de 60 ans dispose de plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans les domaines humanitaire et du développement au sein des Nations Unies, axée en particulier sur l’Afrique. De 2001 à 2011, elle était Coordonnatrice résidente et Représentante résidente du PNUD au Bénin, à Djibouti, en Guinée et au Mali.  Elle avait été nommée Sous-Secrétaire générale pour la sûreté et la sécurité en 2011.

Mme Mbaranga Gasarabwe est titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université du Burundi, ainsi que d’une maîtrise en gestion et administration des affaires de l’Arthur D. Little School of Management, connue désormais sous le nom de Hult International Business School, aux États-Unis.

 

22/ Ahunna Eziakonwa, du Nigéria

Administratrice assistante et Directrice régionale pour l'Afrique, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)

Ahunna Eziakonwa Onochie, Administratrice assistante et Directrice régionale pour l'Afrique, PNUD
Photo : ONU/Manuel Elias
Ahunna Eziakonwa Onochie, Administratrice assistante et Directrice régionale pour l'Afrique, PNUD

 

Ahunna Eziakonwa est Administratrice assistante du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), chargée du Bureau régional pour l’Afrique, depuis 2018.

Cette Nigériane a une expérience de plusieurs années aux Nations Unies.  Elle était depuis 2015, Coordonnatrice résidente et Représentante résidente du PNUD en Éthiopie.  Avant cela, elle était Coordonnatrice résidente en Ouganda et au Lesotho et a occupé plusieurs postes au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), à New York, au Libéria et en Sierra Leone.

À New York, elle a aussi travaillé au Département des opérations de maintien de la paix et au Département de l’information du Secrétariat des Nations Unies.

Avant de rejoindre les Nations Unies, Mme Eziakonwa a occupé des postes de direction dans des organisations de la société civile en Afrique.

Elle est titulaire d’un master en relations internationales de l’Université Columbia, aux Etats-Unis et d’une licence de pédagogie, d’anglais et de littérature de l’Université du Bénin au Nigéria.

 

23/ Princess Nothemba Simelela, de l’Afrique du Sud

Sous‑Directrice générale de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) et Conseillère principale sur les grandes priorités programmatiques

Princess Nothemba Simelela, de l’Afrique du Sud. Sous Directrice générale de l’OMS et Conseillère principale sur les grandes priorités programmatiques.
OMS/Capture d'écran
Princess Nothemba Simelela, de l’Afrique du Sud. Sous Directrice générale de l’OMS et Conseillère principale sur les grandes priorités programmatiques.

 

La Dre Princess Nothemba (Nono) Simelela conseille le Directeur général de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) , le Dr. Tedros, sur les grandes priorités programmatiques, y compris l’action de l’agence onusienne portant sur le cancer du col de l’utérus, la santé sexuelle et reproductive et les droits qui s’y rapportent. Elle conseille également la direction de l’OMS sur le Partenariat H6 en faveur de la santé des femmes, des enfants et des adolescents et le Plan d’action mondial pour la santé et le bien‑être de tous.

Cette Sud-Africaine était précédemment Sous‑Directrice générale de l’OMS chargée du Groupe Famille, femmes, enfants et adolescents. Elle a plus de 30 ans d’expérience en tant qu’obstétricienne, universitaire, militante et haut fonctionnaire.

Elle a été Conseillère spéciale du Vice‑Président de la République sud‑africaine sur les politiques sociales, en ce qui concerne notamment l’action multisectorielle de l’ensemble des pouvoirs publics contre le VIH.

Elle a occupé d’autres postes de haut rang : Directrice générale du Conseil national sud‑africain de lutte contre le sida et Directrice chargée du savoir et de l’appui techniques à la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF).

Elle a étudié en Afrique du Sud pour un certificat d’études supérieures en santé publique mondiale. Elle a été la première Sud-Africaine noire à avoir été reçue comme gynécologiste obstétricienne spécialisée en 1990.

 

24/ Dorothy Tembo, de la Zambie

Directrice exécutive par intérim du Centre du commerce international (ITC)

Dorothy Tembo, Directrice exécutive par intérim du Centre du commerce international (ITC)
Centre du commerce international (ITC)
Dorothy Tembo, Directrice exécutive par intérim du Centre du commerce international (ITC)

 

Dorothy Tembo est Directrice exécutive par intérim du Centre du commerce international (ITC) depuis janvier 2020. Elle était auparavant Directrice exécutive adjointe de l’ITC depuis juin 2014.

Avant d'occuper ses fonctions à l'ITC, Mme Tembo a été Directrice exécutive du Programme-cadre intégré amélioré (CIR) financé par plusieurs donateurs à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Au cours de son mandat d'octobre 2008 à 2013, Mme Tembo a dirigé la relance du programme, qui aide les pays les moins avancés (PMA) à répondre à leurs besoins d'assistance technique liée au commerce et à leurs contraintes du côté de l'offre.

De 2004 à 2008, Mme Tembo a été négociatrice commerciale en chef et Directrice du commerce extérieur au Ministère du commerce, du commerce et de l'industrie de Zambie. L'une de ses principales responsabilités était de diriger l'équipe technique zambienne en sa qualité de coordinatrice des PMA lors de la réunion ministérielle de l'OMC à Hong Kong qui, entre autres, a pris des décisions pour étendre l'accès aux marchés en franchise de droits et sans contingent aux PMA. Cela a déclenché le programme d'Aide pour le commerce et a approuvé le lancement du programme-cadre intégré renforcé.

De 2003 à 2004, Mme Tembo a été conseillère en commerce et investissement sur le projet USAID Zambia Trade and Investment Enhancement Project (ZAMTIE) à Lusaka, fournissant un soutien au ministère du commerce et de l'industrie et au secteur privé. Entre 2000 et 2003, elle a été chef d'équipe adjointe du projet USAID RAPID au Botswana, qui a aidé les pays de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) dans la mise en œuvre du protocole commercial de la SADC. Elle a occupé divers postes au ministère du commerce et de l’industrie de la Zambie et au sein de la Commission nationale zambienne de planification du développement.

Elle est titulaire d'un diplôme en économie de l'Université de Zambie.

 

25/ Hannan Sulieman, du Soudan

Directrice exécutive adjointe pour le management par intérim du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF)

Hannan Sulieman, Directrice générale adjointe par intérim, Management à l'UNICEF (2020)
UNICEF/Capture d'écran
Hannan Sulieman, Directrice générale adjointe par intérim, Management à l'UNICEF (2020)

 

Hannan Sulieman a été nommée Directrice et Cheffe de cabinet du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) en avril 2016.

Jusque-là, elle occupait le poste de Directrice régionale adjointe au Bureau régional Moyen-Orient et Afrique du Nord, situé à Amman.

Ses 23 années d’expérience à l’UNICEF ont donné à Mme Sulieman une expertise approfondie en gestion de programme, interventions d’urgence, mobilisation des ressources et partenariats.

En sa qualité de Représentante adjointe de l’UNICEF en Somalie, elle a coordonné la réponse des programmes à la terrible famine de 2011. Auparavant, elle était Représentante adjointe de l’UNICEF en Égypte et Attachée de liaison et Conseillère principale auprès du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général pour l’Afghanistan pendant la période critique de transformation qu’a traversée ce pays. Elle a également occupé plusieurs postes au siège.

Mme Sulieman a la double citoyenneté soudanaise et britannique. Elle est titulaire d’une licence en biologie et d’un master en gestion organisationnelle.

 

26/ Anriette Esterhuysen, de l'Afrique du Sud

Présidente du Groupe consultatif multipartite du Forum sur la gouvernance de l’Internet

Anriette Esterhuysen, Présidente du Groupe consultatif multipartite du Forum sur la gouvernance de l’Internet
Photo : ONU/Jean-Marc Ferré
Anriette Esterhuysen, Présidente du Groupe consultatif multipartite du Forum sur la gouvernance de l’Internet

 

Anriette Esterhuysen a été nommée le 25 novembre 2019 à la présidence du Groupe consultatif multipartite du Forum sur la gouvernance de l’Internet par le Secrétaire général des Nations Unies.

Le Groupe consultatif multipartite conseille le Secrétaire général sur le programme des réunions annuelles du Forum sur la gouvernance de l’Internet.  Il comprend 50 membres issus de gouvernements, du secteur privé et de la société civile, dont des représentants des communautés universitaires et techniques.

Cette Sud-Africaine était membre de la Commission mondiale sur la stabilité du cyberespace.  Elle a été Directrice exécutive de l’Association pour le progrès des communications (APC) - le plus grand réseau de la société civile axé sur les TIC au monde- de 2000 à 2016.  

Mme Esterhuysen a également siégé au sein de plusieurs comités et groupes de travail et d’études consacrés à l’internet et aux sociétés de l’informations.

Elle est titulaire d’une licence en sciences sociales et d’un diplôme de troisième cycle en histoire de la musique et des sciences de l'information de l'Université du Witwatersrand à Johannesburg, en Afrique du Sud.