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Bolivie : l’ONU appelle à la retenue après l’annonce de la démission du Président Morales

Des manifestants dans les rues de La Paz, la capitale de la Bolivie (photo d'archives).
Photo ONU Bolivie/Ernesto Garcia
Des manifestants dans les rues de La Paz, la capitale de la Bolivie (photo d'archives).

Bolivie : l’ONU appelle à la retenue après l’annonce de la démission du Président Morales

Paix et sécurité

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré dimanche être profondément préoccupé par la situation en Bolivie et prendre note des événements récents, notamment de la démission du Président Evo Morales.

« Le Secrétaire général exhorte toutes les parties concernées à s'abstenir de la violence, à réduire les tensions et à faire preuve de la plus grande retenue. Il appelle tous les acteurs à respecter le droit international, notamment les principes fondamentaux des droits de l'homme », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.

« Le Secrétaire général appelle également tous les acteurs à s’engager à parvenir à un règlement pacifique de la crise actuelle et à garantir des élections transparentes et crédibles », a-t-il ajouté.

Dans une deuxième déclaration à la presse publiée quelques heures plus tard, le porte-parole a précisé que « face aux développements inquiétant en Bolivie, le Secrétaire général réitère son appel à tous les Boliviens pour qu'ils s'abstiennent de toute violence et aux autorités pour qu'elles veillent à la sûreté et à la sécurité de tous les citoyens, responsables gouvernementaux et étrangers ».

Le chef de l'ONU « appelle également au respect des institutions étatiques et locales, ainsi qu'à l'inviolabilité des missions diplomatiques », a-t-il ajouté.

Au pouvoir depuis treize ans, le Président bolivien a annoncé dimanche 10 novembre à la télévision sa démission, après trois semaines de contestation populaire.

L’armée et la police venaient de réclamer son départ, alors que le Président avait annoncé la tenue d’une nouvelle élection présidentielle, après la publication d’un rapport de l’Organisation des États américains (OEA) réclamant l’annulation du scrutin contesté du 20 octobre pour cause d’irrégularités.