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Royaume-Uni : à l’ONU, Boris Johnson met en garde contre les dangers des nouvelles technologies

Boris Johnson, Premier ministre du Royaume-Uni, prend la parole lors de la 74ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Photo : ONU/Cia Pak
Boris Johnson, Premier ministre du Royaume-Uni, prend la parole lors de la 74ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Royaume-Uni : à l’ONU, Boris Johnson met en garde contre les dangers des nouvelles technologies

Droits de l'homme

S’exprimant mardi soir à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Premier Ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, a mis en garde contre les dangers des nouvelles technologies, tout en précisant que son pays était à l’avant-garde de l’intelligence numérique.

Boris Johnson, qui a pris la tête du gouvernement britannique fin juillet, a lancé une invitation à un sommet que Londres veut accueillir l’année prochaine sur cette question.

Nous avons le secteur le plus avancé, que ce soit en matière de nanotechnologies ou de technologies vertes ou de pointe, s’est enorgueilli le Premier Ministre britannique.

Selon M. Johnson, aucun pays ne doit être exclu de ces technologies. Il a appelé à un équilibre entre liberté de création et libération, entre contrôle gouvernemental et vie privée.

Expliquant les enjeux de son futur sommet, il a prévenu que l’on ne peut ignorer une force qui change. Aujourd’hui vous pouvez cacher des choses à vos amis, vos parents, vos enfants et même votre médecin, mais pas à Google, a-t-il dit.

Les technologies peuvent être utilisées pour surveiller chaque citoyen 24 heures sur 24 et demain, votre réfrigérateur pourra décider pour vous du choix de votre menu.

Un orage va éclater, a prédit M. Johnson, et nous ne savons pas comment le maîtriser. Nous ne savons pas qui va utiliser les ressources et les algorithmes. Nous ne savons pas si ces machines ont été programmées pour nous mentir, d’autant que, dans certains cas, l’autoritarisme numérique est déjà une réalité.

Il s’agit donc de savoir si demain, nous vivrons dans un monde orwellien ou dans un monde émancipé de débat et d’accès au savoir, a déclaré le Premier Ministre britannique.