L'actualité mondiale Un regard humain

Etats-Unis : à l’ONU, Donald Trump plaide pour la souveraineté des Etats

Le Président des Etats-Unis, Donald Trump, au débat général de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Photo : ONU/Cia Pak
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump, au débat général de la 74e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Etats-Unis : à l’ONU, Donald Trump plaide pour la souveraineté des Etats

Paix et sécurité

A la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président des Etats-Unis, Donald Trump, a appelé mardi les Etats membres de l’ONU à défendre leur souveraineté et à ne pas céder au mondialisme.

« Si vous voulez la liberté, soyez fiers de votre pays. Si vous voulez la démocratie, restez attachés à votre souveraineté. Si vous voulez la paix, aimez votre nation. Donnez la priorité au bien de votre peuple et de votre pays », a déclaré le Président américain lors de sa troisième intervention à l’Assemblée générale.

Devant les autres Etats membres de l’ONU, Donald Trump a, vanté son bilan économique sur le plan intérieur, notamment la baisse du chômage, et a, de nouveau, fustigé le mondialisme, le communisme et le socialisme.

Le Président américain a rappelé que les Etats-Unis sont la première puissance militaire au monde et qu’il espère que son pays n’aura jamais à faire usage de cette force. Il a de nouveau appelé ses alliés à payer leur juste part à la défense que leur assure Washington.

Donald Trump a accusé la Chine de pratiques commerciales illégales et appelé à un changement drastique de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) où Beijing bénéficie toujours, a-t-il dit, d’un statut préférentiel de pays en développement. « Nous ne cherchons pas de conflit (…), mais je ne ferai jamais défaut pour défendre le peuple américain », a-t-il dit.

« Le peuple américain est engagé à restaurer des relations équilibrées avec la Chine mais comme je l’ai dit clairement, je n’accepterai pas de mauvais accord pour le peuple américain », a -t-il dit, tout en indiquant qu’il attendait de Beijing qu’il honore ses engagements sur Hong Kong dans le cadre de l’accord de rétrocession de l’ancienne colonie britannique conclu avec Londres.

Dénonçant le « régime répressif » en Iran, Donald Trump a indiqué que les sanctions américaines à l’encontre de Téhéran demeureront tant que ce dernier soutiendra le terrorisme dans le monde et déstabilisera d’autres pays comme la Syrie ou le Yémen.

« Nous ne croyons pas dans l’idée d’un ennemi permanent. Nous voulons des partenaires, pas d’adversaires », a -t-il dit, soulignant que « seulement les plus courageux peuvent choisir la paix », vantant sa « diplomatie audacieuse » menée avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Le Président des Etats-Unis a également dénoncé les attaques « sauvages » que mènent les Talibans en Afghanistan ainsi que les « dictateurs » à Cuba, au Nicaragua et au Venezuela, notamment le « régime communiste corrompu » de Nicolas Maduro.

Dans les Amériques, Donald Trump a souligné que l’immigration de masse n’était pas gérable. Il a encouragé les pays de la région à construire un avenir pour leurs jeunes et à ne pas les abandonner, soulignant que les migrants sont en proie à la traite des personnes. « Ne payez pas les passeurs, ne vous mettez pas en danger », a-t-il lancé à ces derniers.

Aux personnes tentées d’immigrer illégalement aux Etats-Unis, il les a averties qu’elles seraient renvoyées dans leurs pays. « Tant que je serai Président des Etats-Unis, je ferai respecter la loi et protéger les frontières », a-t-il dit, se félicitant de la collaboration du Mexique, et d’autres Etats d’Amérique centrale (Honduras, Guatemala, du Salvador et du Panama) pour endiguer l’immigration illégale vers le nord.

Dans son discours, le Président américain a également souligné son attachement à la liberté d’expression, notamment sur les médias sociaux, à la liberté religieuse dans le monde et au droit de ses concitoyens de se défendre, faisant référence à la Constitution américaine et à son deuxième amendement sur le port des armes.

A l’Assemblée générale des Nations Unies, Donald Trump a souligné que « le chemin de la paix, du progrès et de la liberté commence chez soi ».