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L’ONU se félicite de l'annonce de la reprise du dialogue entre la Corée du Nord et les Etats-Unis

Le Président américain Donald Trump serre la main du Président nord-coréen Kim Jong-un dans la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées le 30 juin 2019.
Photo Maison Blanche/Shealah Craighead
Le Président américain Donald Trump serre la main du Président nord-coréen Kim Jong-un dans la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées le 30 juin 2019.

L’ONU se félicite de l'annonce de la reprise du dialogue entre la Corée du Nord et les Etats-Unis

Paix et sécurité

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est félicité des réunions tenues à Panmunjom entre les dirigeants de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), de la République de Corée et des États-Unis, en particulier de l’annonce de la reprise du dialogue entre la RPDC et les États-Unis.

« Le Secrétaire général appuie pleinement les efforts constants des parties pour établir de nouvelles relations en vue d'une paix et d’une sécurité durable et d'une dénucléarisation complète et vérifiable de la péninsule coréenne », a dit son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans une déclaration à la presse publiée dimanche soir.

Dimanche 30 juin, le Président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un se sont rencontrés à Panmunjom, dans la zone démilitarisée qui sert de frontière entre les deux Corées depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953). La Corée du Nord et la Corée du Sud n’ont jamais signé de traité de paix.

Donald Trump a annoncé que le dialogue entre négociateurs américains et nord-coréens allait reprendre « d’ici deux à trois semaines », tout en précisant que les sanctions restaient pour l’heure en place.

Il y a quelques semaines, lors d’un Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le chef de cette agence onusienne, Yukiya Amano, avait déclaré que l’AIEA continuait de surveiller le programme nucléaire nord-coréen en utilisant des informations publiques et des images satellite.

M. Amano avait précisé que l’agence était prête « à jouer un rôle essentiel dans la vérification du programme nucléaire de la RPDC si un accord politique est conclu entre les pays concernés ».

Le chef de l’AIEA avait demandé à nouveau à la RPDC de respecter pleinement les obligations qui lui incombent en vertu des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, de coopérer rapidement avec l'agence et de résoudre toutes les questions en suspens, y compris celles survenues pendant l'absence des inspecteurs de l'AIEA dans le pays.