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Journée de l’Afrique : Guterres plaide pour une collaboration plus efficace entre ONU et Union africaine

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres (à droite) et le Président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, après une réunion de la conférence annuelle UA-ONU.
Photo : ONU/Manuel Elias
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres (à droite) et le Président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, après une réunion de la conférence annuelle UA-ONU.

Journée de l’Afrique : Guterres plaide pour une collaboration plus efficace entre ONU et Union africaine

Développement durable (ODD)

A l’occasion de la Journée de l’Afrique qui est célébrée chaque année le 25 mai, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a plaidé pour une coopération plus efficace, plus dynamique et plus complémentaire entre les Nations Unies et l’Union africaine.

« L’énergie et l’optimisme sans bornes des jeunes Africains propulsent le continent dans une nouvelle ère de développement durable, par la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, un programme visionnaire conforme au Programme de développement durable à l’horizon 2030 », a dit le chef de l’ONU dans un message pour cette journée.  

Il a souligné que depuis son entrée en fonctions en 2017, il avait donné la priorité au partenariat stratégique entre l’ONU et l’Union africaine.

« Je suis fier de dire que notre coopération a fait un pas de géant, de l’institutionnalisation des conférences annuelles ONU-Union africaine aux nouveaux cadres conjoints Union africaine-ONU sur la paix et la sécurité et le développement durable, en passant par la Déclaration conjointe relative à la coopération pour les opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine », a dit le chef de l’ONU.

« Nous soutenons fermement les initiatives de l’Union africaine dans les domaines de la prévention et de la médiation, notamment l’initiative Faire taire les armes d’ici 2020 et le Réseau des femmes d’influence en Afrique », a-t-il ajouté.

Il a rappelé que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine s’articulent autour d’une transformation axée sur l’être humain et respectueuse de la planète.

« La priorité absolue est l’élimination de la pauvreté. Nous collaborons étroitement pour intégrer la généralisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 dans les plans nationaux de développement, ainsi que pour tirer parti des nouvelles possibilités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine », a souligné le chef de l'ONU.

L'engagement de l'Afrique en faveur de la dignité des réfugiés

M. Guterres a félicité tout particulièrement l’Union africaine d’avoir choisi le thème « Réfugiés, rapatriés et déplacés : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique » pour 2019.  Selon lui, « la manière dont l’Afrique s’est engagée en faveur de la sécurité et de la dignité des réfugiés est un exemple pour le monde entier ».

« Ensemble, nous devons faire de la prévention des déplacements forcés et de la réponse à y apporter un élément central du programme de développement durable, non seulement en Afrique mais aussi dans le monde entier », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général a également noté la collaboration étroite de l’ONU avec l’Union africaine et les États Membres d’Afrique en vue d’entreprendre une action climatique. « Le continent africain contribue peu aux changements climatiques mais en subit parfois les effets les plus intenses et les plus dévastateurs. Si nous ne réduisons pas rapidement les émissions de carbone, les changements climatiques auront de graves conséquences qui compromettront à la fois le développement durable et la sécurité de toute l’Afrique », a-t-il dit.

Selon lui, le regain d’attention accordé au partenariat stratégique entre l’ONU et l’Union africaine donne déjà des résultats. « Appuyons-nous sur ces bases solides pour que notre coopération soit plus efficace plus dynamique et plus complémentaire, sur la base des principes de l’appropriation des projets par les Africains, du respect mutuel, de la complémentarité et de l’interdépendance », a-t-il conclu.