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Le savoir traditionnel des peuples autochtones est crucial pour répondre aux défis du moment (ONU)

Tadodaho Sid Hill, chef de la nation Onondaga, prononce un discours à la Conférence mondiale des peuples autochtones.
Photo : ONU/Mark Garten
Tadodaho Sid Hill, chef de la nation Onondaga, prononce un discours à la Conférence mondiale des peuples autochtones.

Le savoir traditionnel des peuples autochtones est crucial pour répondre aux défis du moment (ONU)

Climat et environnement

La 18ème session de la Conférence des parties de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones a ouvert ses portes lundi au siège de l’ONU à New York avec la traditionnelle cérémonie de bienvenue de la nation Onondaga et de son chef Tadodaho Sid Hill.  

Les travaux de cette session sont placés sous le thème : « Connaissance traditionnelle : développement, transmission et protection ».  

Cette thématique cherche a souligné le rôle essentiel de la transmission du savoir traditionnel pour la survie des sociétés autochtones mais aussi l’importance de ces connaissances pour répondre aux défis globaux auxquels nous sommes confrontés.

Dans son discours liminaire, la Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, Maria Fernanda Espinosa, a rappelé que le savoir des peuples autochtones joue un rôle clef dans la lutte et l'atténuation du changement climatique et que ce savoir est reconnu dans l’Accord de Paris sur le climat. 

Les peuples autochtones coexistent de façon harmonieuse avec la nature depuis des siècles et protègent plus de 80% de la biodiversité de la planète aujourd’hui, a mis en exergue la Présidente de l’Assemblée générale.

Des filles de la nation Onondaga chantent lors de l'ouverture de la dix-huitième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones.
ONU Info/Predrag Vasić
Des filles de la nation Onondaga chantent lors de l'ouverture de la dix-huitième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones.

 

Les peuples autochtones représentent moins de 6% de la population mondiale, mais 15% des personnes les plus pauvres. Ils vivent dans quelque 90 pays, représentent 5.000 cultures différentes et parlent l’écrasante majorité des 6.700 langues du monde.

Outre le thème principal, l'Instance permanente fera le point sur l'Année internationale des langues autochtones qui est célébrée cette année, le Programme de développement durable à l'horizon 2030, la conservation et les droits des communautés autochtones, ainsi que les droits des femmes et des enfants autochtones. 

Plus de 1.000 participants autochtones du monde entier sont attendus au diège des Nations unies à New York du 22 avril au 3 mai pour participer à cette rencontre, qui comptera plus de 100 évènements parallèles.    

L'Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones a été créée en l’an 2000 pour traiter des questions autochtones liées au développement économique et social, à la culture, à l'environnement, à l'éducation, à la santé et aux droits humains.