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L’ONU salue l’entrée en vigueur de l’accord sur le nom de « République de Macédoine du Nord »

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres.
Photo : ONU/Eskinder Debebe
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres.

L’ONU salue l’entrée en vigueur de l’accord sur le nom de « République de Macédoine du Nord »

Paix et sécurité

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a salué l’entrée en vigueur de l’accord de Prespa dans lequel Athènes et Skopje ont notamment convenu du nom de « République de Macédoine du Nord » pour l'Ancienne République yougoslave de Macédoine.

Signé en juin 2018 par les Premiers ministres Alexis Tsipras et Zoran Zaev, l’accord de Prespa a été approuvé par le parlement de Skopje le 15 janvier 2019 et 10 jours plus tard par le parlement d’Athènes.

« Le Secrétaire général a reçu notification officielle de l'entrée en vigueur le 12 février de l'accord de Prespa », a indiqué son porte-parole dans une déclaration de presse publiée mercredi soir.

Issue de l’ex-Yougoslavie, « l’Ancienne république yougoslave de Macédoine » est devenue membre de l’ONU en avril 1993 et a dû garder cette dénomination en raison d’un différend avec la Grèce.

Pour le chef de l’ONU, l’entrée en vigueur de l’accord de Prespa « qui résout le différend de longue date » entre les deux pays « démontre que même des problèmes apparemment insolubles peuvent être résolus par le dialogue et la volonté politique ».

M. Guterres a félicité les deux pays ainsi que MM. Tsipras et Zaev, pour leur détermination à créer une « vision prospective des relations entre les deux pays et de la réconciliation dans la région des Balkans et au-delà », a dit son porte-parole.

Le chef de l’ONU a exprimé sa profonde reconnaissance envers son Envoyé personnel, Matthew Nimetz, pour le dévouement et l’engagement sans faille de ce dernier dans la facilitation des négociations entre les deux parties qui ont rendu possible cet accord et son application.

« Le Secrétaire général appelle les États membres (de l’ONU), les organisations régionales et tous les partenaires internationaux à appuyer les démarches historiques entreprises par les parties », a dit son porte-parole.