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RDC : l’ONU condamne l’assassinat de 11 personnes près de Beni

Kambale, âgé de 7 ans, à l'école dans le quartier de Ndindi, à Beni, en République démocratique du Congo, en septembre 2018.
Photo UNICEF/Thomas Nybo
Kambale, âgé de 7 ans, à l'école dans le quartier de Ndindi, à Beni, en République démocratique du Congo, en septembre 2018.

RDC : l’ONU condamne l’assassinat de 11 personnes près de Beni

Paix et sécurité

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a condamné l'assassinat samedi d'au moins 11 civils, dont un garçon, dans la province du Nord-Kivu, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).

Plusieurs autres personnes ont été blessés ou enlevées lors d’une attaque sur la ville de Mayongose, dans la banlieue de Beni.

« Le Secrétaire général est indigné par les assassinats et les enlèvements de civils par des groupes armés qui se poursuivent dans la région de Beni », a dit son porte-parole adjoint dans une déclaration de presse rendue publique lundi.

L’attaque a également été condamnée la veille par le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

« Les civils ne sont pas des cibles », a déclaré dimanche le chef de l’OMS sur Twitter. « Tout le monde doit œuvrer pour atteindre la paix et combattre Ébola », a-t-il dit, rappelant que Beni est l’épicentre de l’épidémie.

Le chef de l’ONU s’est également dit profondément préoccupé par les informations selon lesquelles deux agents des services de santé congolais combattant l'épidémie d'Ébola au Nord-Kivu ont été tués à Butembo, vendredi 19 octobre, lorsque des milices armées ont attaqué l'unité de l'armée congolaise en compagnie de laquelle ils se trouvaient.

Par la voix de son porte-parole adjoint, M. Guterres a appelé tous les groupes armés à cesser immédiatement leurs attaques contre les civils et à garantir l'accès humanitaire aux populations dans le besoin. Le Secrétaire général « réitère en particulier son soutien aux civils dans les zones touchées à la fois par l’épidémie d’Ébola et par l'insécurité », a-t-il ajouté.