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Soudan du Sud : le chef de l’ONU salue la signature du nouvel accord de paix

Un nouvel accord de paix a été signé le 12 septembre par les belligérants au Soudan du Sud. Sur la photo, le Président sud-soudanais Salva Kiir (à droite) serre la main de son rival, Riek Machar, à Addis Abeba, en Ethiopie, le 12 septembre 2018.
Photo MINUSS/Nektarios Markogiannis
Un nouvel accord de paix a été signé le 12 septembre par les belligérants au Soudan du Sud. Sur la photo, le Président sud-soudanais Salva Kiir (à droite) serre la main de son rival, Riek Machar, à Addis Abeba, en Ethiopie, le 12 septembre 2018.

Soudan du Sud : le chef de l’ONU salue la signature du nouvel accord de paix

Paix et sécurité

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a salué jeudi la signature par les belligérants sud-soudanais d'un nouvel accord destiné à résoudre le conflit au Soudan du Sud et a qualifié cette signature de « développement positif et significatif ».

Mercredi 12 septembre, au siège de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, à Addis Abeba, en Ethiopie, le Président sud-soudanais, Salva Kiir, et son ancien Vice-Président, Riek Machar, ont signé un accord de paix sous l’égide de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), une organisation régionale, et de l’Ethiopie, mettant fin à cinq années de conflit au Soudan du Sud.

« Le Secrétaire général félicite les parties pour cette avancée et se félicite des efforts régionaux et internationaux qui ont abouti à la signature de l’Accord », a dit son porte-parole adjoint, Farhan Haq, dans une déclaration de presse rendue publique jeudi.  

M. Guterres a appelé les signataires de l’accord à l’appliquer « intégralement et sans exclusive à la fois dans sa lettre et dans son esprit, afin que le peuple du Soudan du Sud puisse enfin recevoir les dividendes de la paix qu’il mérite ».

Pour le chef de l’ONU, toutes les parties doivent « impérativement » et « immédiatement » cesser les hostilités au Soudan du Sud.  

« La voie à suivre demeure difficile et la communauté internationale doit rester saisie de la situation au Soudan du Sud pendant la mise en œuvre de l’accord », a dit le porte-parole adjoint. « L’ONU se tient prête, en étroite coordination avec l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et l’Union africaine, à aider les parties à appliquer l’accord ».