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Le Sénégal, deuxième pays d’Afrique à adhérer à la Convention sur l’eau

Au Sénégal, un agriculteur arrose des plantes dans une zone touchée par la sécheresse.
Photo ONU / Carl Purcell
Au Sénégal, un agriculteur arrose des plantes dans une zone touchée par la sécheresse.

Le Sénégal, deuxième pays d’Afrique à adhérer à la Convention sur l’eau

Développement durable (ODD)

Après le Tchad en février dernier, le Sénégal est devenu le deuxième pays du continent africain et hors de la région paneuropéenne à adhérer à la Convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontières et des lacs internationaux.

Le 31 août, le Sénégal a présenté auprès de l’ONU à New York ses instruments d'adhésion à la Convention sur l’eau dont le Secrétariat est assuré par la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (UNECE).

Pays sahélien situé dans la partie la plus occidentale de l’Afrique en bordure de l’océan Atlantique, le Sénégal partage l’essentiel de ses ressources en eau tant de surface que souterraines avec ses voisins - la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali et la Mauritanie. La gestion et l’utilisation de ces ressources en eau constituent donc un enjeu stratégique pour assurer le développement et préserver la stabilité régionale ce d’autant plus que la disponibilité de l’eau est affectée par les changements climatiques.

L’adhésion du Sénégal à la Convention sur l’eau vise à soutenir les efforts entrepris par le pays d’Afrique de l’ouest dans la gestion durable de ses ressources en eau.

« Conscient de l’impact de la question de l’eau sur les différents secteurs de développement du pays et tenant compte du caractère international de la plupart de ses ressources en eau, le Sénégal a inscrit très tôt la coopération sur les ressources en eau transfrontières parmi ses préoccupations majeures », a expliqué Mansour Faye, le Ministre de l'hydraulique et de l’assainissement du Sénégal.

Le ministre a expliqué que les bassins des fleuves Sénégal et Gambie, qui abritent l’essentiel de ses réserves en eau de surface, font l'objet d'arrangements institutionnels depuis les années 1970, à travers l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal et l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie.

« Dans un contexte où les pressions sur les ressources en eau s’accentuent, la Convention sur l'eau de 1992 offre un cadre intergouvernemental pertinent pour renforcer ces cadres de coopération », s’est félicité M. Faye.