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Liban : le Conseil de sécurité condamne l’attaque contre la force de l’ONU dans le sud du pays

Des Casques bleus indonésiens et français patrouillent ensemble dans le sud du Liban.
Photo ONU/Pasqual Gorriz
Des Casques bleus indonésiens et français patrouillent ensemble dans le sud du Liban.

Liban : le Conseil de sécurité condamne l’attaque contre la force de l’ONU dans le sud du pays

Paix et sécurité

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté la recentre attaque perpétrée contre la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).

Le 4 août, des casques bleus ont été menacés avec des armes illégales près de la ville de Majdal Zun, dans le sud du Liban. Des véhicules ont été incendiés et des armes et du materiel de la FINUL ont été saisis.

Dans une déclaration de presse publiée jeudi, les membres du Conseil de sécurité ont souligné la nécessité de mener une enquête crédible pour déterminer les circonstances exactes de cette attaque.

Le Conseil de sécurité a réaffirmé son plein appui à la FINUL, condamnant toute tentative visant à l’empêcher de s’acquitter pleinement de son mandat. Il a rappelé à toutes les parties la nécessité de garantir la sécurité du personnel de la FINUL que leur liberté de mouvement soit pleinement respectée et sans entrave.

Le Conseil a salué le rôle de la FINUL dans le maintien du calme le long de la Ligne bleue et sa coopération avec les Forces armées libanaises (FAL) dans le but d’étendre le contrôle du gouvernement libanais sur tout le territoire du pays. Saluant le rôle des FAL et de toutes les institutions de sécurité de l’État dans la protection du pays, les membres du Conseil ont rappelé que les FAL sont les seules forces armées légitimes du Liban, telles qu’elles sont consacrées par la Constitution libanaise et l’Accord de Taëf.

Rappelant les dispositions de précédentes résolutions qu’il a adopté, le Conseil a souligné qu’il ne peut avoir au Liban d’armes ou autorité autres que celles de l’Etat libanais, pas plus qu’il ne peut y avoir de forces étrangères au Liban sans le consentement de son gouvernement. Par ailleurs la vente ou la livraison de matériel lié aux armes au Liban n’est pas possible sauf autorisation du gouvernement libanais.

Les membres du Conseil de sécurité ont encouragé le Secrétaire général à continuer de fournir des rapports rapides et détaillés sur les restrictions à la liberté de mouvement de la FINUL. Ils ont réaffirmé leur attachement à la stabilité, à la sécurité, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, conformément aux résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité.