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Centrafrique : deux casques bleus blessés dans l’attaque d’un convoi de la MINUSCA

Des casques bleus égyptiens de la MINUSCA. Deux d'entre eux ont été blessés vendredi dans l'attaque contre un convoi de la mission onusienne dans le sud-est de la RCA.
MINUSCA/Igor Rugwiza
Des casques bleus égyptiens de la MINUSCA. Deux d'entre eux ont été blessés vendredi dans l'attaque contre un convoi de la mission onusienne dans le sud-est de la RCA.

Centrafrique : deux casques bleus blessés dans l’attaque d’un convoi de la MINUSCA

Paix et sécurité

La mission de l’ONU en République centrafricaine (RCA) a fermement condamné l’attaque perpétrée contre l’un de ses convois dans la préfecture du Mbomou, dans le sud-est du pays.

L’attaque a eu lieu vendredi après-midi à 10 kilomètres du village de Gambo sur l’axe reliant les communes de Pombolo et Gambo. Deux casques bleus égyptiens ont été blessés, a précisé la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) dans un communiqué publié dimanche.

Selon la Mission onusienne, cette « attaque lâche », a été commise par des éléments présumés anti-Balaka « bien renseignés et préparés à commettre leur forfait ».

Les casques bleus escortaient un convoi logistique de la MINUSCA lorsqu’ils ont été pris pour cible par un nombre indéterminé d’anti-Balaka. Les soldats de la paix ont riposté et les assaillants ont pris la fuite.

La MINUSCA a récemment été exposée a des attaques dans cette partie du sud-est de la RCA. Le 17 juillet dernier, trois casques bleus avaient été blessés alors qu’ils repoussaient une attaque contre le village de Pombolo par des éléments anti-Balaka. Les assaillants avaient alors été neutralisés.

Les anti-Balaka de la région avaient publiquement menacé les casques bleus de la MINUSCA après l’intervention de ces derniers dans cette opération de protection des populations.

L’opération de maintien de la paix a ouvert une enquête sur cette derniere attaque près de Gambo et a annoncé le déploiement de missions à Gambo et à Pombolo pour analyser la situation sécuritaire et identifier les besoins en matière de protection des populations civiles. 

La MINUSCA a tenu à rappeler que « toute atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considérée comme un crime de guerre et passible de poursuites par la justice nationale ou internationale ».