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Vol MH 17 : le chef de l’ONU note « avec inquiétude » le dernier rapport tenant la Russie responsable du crash

Les membres de la Mission spéciale d'observation en Ukraine de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)  examinent le site du crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines en juillet 2014.
OSCE / Evgeniy Maloletka
Les membres de la Mission spéciale d'observation en Ukraine de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) examinent le site du crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines en juillet 2014.

Vol MH 17 : le chef de l’ONU note « avec inquiétude » le dernier rapport tenant la Russie responsable du crash

Paix et sécurité

Suite à la conclusion d'une enquête tenant la Russie responsable du crash d’un avion de ligne de la Malaysia Airlines en 2014, le chef de l'ONU a dit vendredi avoir « pris note avec inquiétude du dernier rapport ».

Selon les informations rapportées par la presse, l'équipe d'enquête internationale dirigée par les Pays-Bas a annoncé que du personnel militaire russe avait déployé le missile sol-air Buk, qui a abattu l'avion de la Malaysia Airlines. La Russie a nié toute implication dans la destruction de l'avion.

« (Le Secrétaire général) souligne que le Conseil de sécurité dans sa résolution 2166 (2014) exige de tous les États qu’ils coopèrent pleinement aux efforts visant à établir la responsabilité », a dit son porte-parole adjoint, Farhan Haq, dans un point de presse.

« Dans de tels cas, établir la vérité sur cet événement est un élément important pour que justice soit faite pour les victimes et leurs familles », a ajouté M. Haq.

Les 298 personnes à bord du vol MH17, qui se rendait d'Amsterdam à Kuala Lumpur, ont trouvé la mort le 17 juillet 2014, près de Donetsk, en Ukraine. Il a coûté la vie à 193 ressortissants des Pays-Bas, 43 de la Malaisie et 27 de l’Australie. D'autres victimes provenaient d’autres pays, dont l'Indonésie, le Royaume-Uni, la Belgique, l'Allemagne et les Philippines.

Un an après l'incident, la Malaisie avait présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations Unies sur une mesure qui aurait mis en place un tribunal international chargé de poursuivre les personnes responsables de la destruction du vol MH17. Le Conseil n’avait pu adopté la résolution en raison d’un veto russe. Si l'un des cinq membres permanents du Conseil émet un vote négatif sur un projet de résolution, le texte ne peut être adopté.

A l'occasion du premier anniversaire de cette tragédie, Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations Unies à l'époque, avait déclaré que « les victimes doivent être honorées par un effort collectif pour établir la vérité sur l'incident et s'assurer que toute personne responsable rende des comptes ».