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Sahara occidental : le chef de l'ONU met en garde contre toute action susceptible de modifier le statu quo

Une équipe de l'ONU en patrouille pour surveiller le cessez-le-feu au Sahara occidental.
Photo : ONU/Martine Perret
Une équipe de l'ONU en patrouille pour surveiller le cessez-le-feu au Sahara occidental.

Sahara occidental : le chef de l'ONU met en garde contre toute action susceptible de modifier le statu quo

Paix et sécurité

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré samedi suivre de près l'évolution de la situation au Sahara occidental et a mis en garde contre toute action susceptible de modifier le statu quo.

« Conformément à la résolution 2414 (2018) du Conseil de sécurité adoptée le 27 avril 2018, et afin de maintenir un environnement propice à la reprise du dialogue sous les auspices de son Envoyé personnel, Horst Köhler, le Secrétaire général appelle à la plus grande retenue. Aucune action susceptible de modifier le statu quo ne doit être entreprise », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.  

Suite à la fin de l'administration coloniale espagnole du Sahara occidental en 1976, des combats ont éclaté entre le Maroc et le Front Polisario. Un cessez-le feu a été signé en septembre 1991.

La Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a été déployée cette même année pour surveiller le cessez-le-feu entre le gouvernement du Maroc et le Front Polisario et organiser un référendum sur l'autodétermination au Sahara occidental avec l'accord des deux parties.

Dans sa résolution du 27 avril 2018, le Conseil de sécurité a prorogé jusqu’au 31 octobre 2018, soit six mois au lieu d’un an habituellement, le mandat de la MINURSO.

Le Conseil s’était alors dit préoccupé par la présence du Front Polisario dans la zone tampon de Guerguerat et avait demandé son retrait immédiat. Préoccupé également par l’annonce par le Front Polisario de son projet de déplacer des fonctions administratives à Bir Lahlou, le Conseil lui avait demandé de s’abstenir de se livrer à de tels actes déstabilisateurs. Le Conseil avait demandé aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général.