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L’ONU très préoccupée par l’annonce du retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d'un point de presse au siège de l'ONU (archives).
Photo : ONU/Eskinder Debebe
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d'un point de presse au siège de l'ONU (archives).

L’ONU très préoccupée par l’annonce du retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien

Paix et sécurité

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est déclaré mardi profondément préoccupé par l’annonce des Etats-Unis qu’ils allaient se retirer de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien et qu’ils allaient commencer à rétablir les sanctions américaines à l’égard de l’Iran.

Selon la presse, le Président américain Donald Trump a fait l’annonce de ce retrait mardi 8 mai 2018.

L’accord sur le nucléaire iranien, appelé aussi Plan d’action global commun (PAGC), a été signé à Vienne, en Autriche, en juillet 2015, par huit parties prenantes : les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), l’Allemagne, l’Union européenne et l’Iran. L’accord a pour but de faire cesser le programme nucléaire iranien et d’obtenir la levée des sanctions économiques.

« J'ai toujours rappelé que le PAGC représente une avancée majeure en matière de non-prolifération nucléaire et de diplomatie et qu'il a contribué à la paix et à la sécurité régionales et internationales », a souligné M. Guterres dans une déclaration à la presse.

Pour le chef de l’ONU, « il est essentiel que toutes les préoccupations concernant la mise en œuvre du Plan soient traitées par le biais des mécanismes établis dans le Plan d'action ». « Les questions qui ne sont pas directement liées au PAGC devraient être traitées sans préjudice de la préservation de l'accord et de ses réalisations », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général de l’ONU a appelé les autres participants à l’accord sur le nucléaire iranien « à respecter pleinement leurs engagements respectifs dans le cadre du PGAC et tous les autres États membres à soutenir cet accord ».