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Au Bangladesh, le Conseil de sécurité promet aux Rohingyas de tout faire pour trouver une solution durable et digne

Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies visitent le camp de réfugiés de Kutupalong à Cox's Bazar, au Bangladesh, qui abrite environ 500.000 Rohingyas.
CAROLINE GLUCK/UNHCR
Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies visitent le camp de réfugiés de Kutupalong à Cox's Bazar, au Bangladesh, qui abrite environ 500.000 Rohingyas.

Au Bangladesh, le Conseil de sécurité promet aux Rohingyas de tout faire pour trouver une solution durable et digne

Paix et sécurité

Une délégation du Conseil de sécurité a visité dimanche le camp de Kutupalong, à Cox's Bazar, dans le cadre d’une mission de 5 jours dans la région, qui a pour objectif d’évaluer la situation des Rohingyas et faire avancer la résolution de cette crise.  

« Le premier jour ici a été très utile à cette fin, nous avons visité le plus grand camp de réfugiés du monde, et nous évaluons encore les nombreux témoignages bouleversants de ces familles qui ont beaucoup souffert de cette violence », a déclaré le président de la délégation du Conseil, l’Ambassadeur péruvien Gustavo Meza-Cuadra, à l’issue de la visite du camp où sont réfugiés 500.000 Rohingyas. 

« Ce que nous voulons, c'est savoir comment le Conseil peut contribuer à la solution », a précisé M. Meza-Cuadra.
Les membres du Conseil ont assuré les Rohingyas « qu’ils ne cesseraient pas leurs efforts pour trouver une solution durable et digne, même si celle-ci n’arrivera pas du jour au lendemain ».  

La délégation s’est félicitée de la générosité du gouvernement et de la population du Bangladesh qui accueillent 700.000 Rohingyas qui se sont réfugiés dans le pays depuis août 2017. 

«Nous comprenons maintenant à quel point le défi était grand et combien le gouvernement et le peuple bangladais ont été généreux, et nous soutenons cela », a affirmé M. Meza-Cuadra. 

Lundi la délégation a entamé le deuxième volet de sa visite, au Myanmar, où elle devait rencontrer les autorités avant de se rendre mardi dans l’État de Rakhine.

 Selon Gustavo Meza-Cuadra, «la solution doit venir du Myanmar parce que ces gens viennent du Myanmar. Il faut mettre en place les conditions nécessaires pour le retour volontaire et digne de tous, sur leur terres».