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Le Conseil de sécurité proroge jusqu’au 15 octobre le mandat de la Force de l’ONU à Abyei

Un Casque bleu de la Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abyei (FISNUA). Le Conseil de sécurité a décidé de proroger le mandat de la Force jusqu’au 15 octobre 2018.
Photo: IRIN/Hannah McNeish
Un Casque bleu de la Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abyei (FISNUA). Le Conseil de sécurité a décidé de proroger le mandat de la Force jusqu’au 15 octobre 2018.

Le Conseil de sécurité proroge jusqu’au 15 octobre le mandat de la Force de l’ONU à Abyei

Paix et sécurité

Le Conseil de sécurité a décidé lundi de proroger jusqu’au 15 octobre 2018 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA)

Les membres du Conseil ont approuvé cette prorogation en conditionnant toute future extension à une série de « mesures spéciales » visant à assurer des « progrès mesurables » sur la démarcation de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, qui se disputent la souveraineté sur le territoire.

Par sa résolution 2412 (2018) adoptée à l’unanimité, le Conseil de sécurité décide en outre de maintenir à son niveau actuel de 4.791 militaires l’effectif maximum autorisé de la Force et ce, jusqu’au 15 octobre 2018. À moins qu’il n’en décide autrement, le Conseil prévoir de réduire cet effectif maximum à 4.250 militaires à compter de cette date.

La Conseil avait déjà menacé dans sa précédente résolution sur Abyei, adoptée le 15 novembre 2017, de ne pas reconduire le mandat de la FISNUA, à moins que le Soudan et le Soudan du Sud ne prennent une série de mesures pour mettre effectivement en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière prévu par l’Accord de 2011 entre les deux pays.

La résolution adoptée ce jour précise ces conditions en demandant des « progrès mesurables » qu’elle détaille. Ces progrès concernent les patrouilles aériennes et terrestres de la FISNUA ; un accord à conclure sur les quatre bases d’opérations du Mécanisme conjoint ; la tenue de réunions dudit Mécanisme conjoint ; des progrès à réaliser sur les questions politiques et la sécurité et sur l’établissement de couloirs du passage de la frontière ; et la tenue de réunion de la Commission frontalière mixte et du Comité mixte de démarcation.

Le Secrétaire général devra informer le Conseil de « tout progrès », au plus tard le 15 septembre 2018.