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Le chef de l’ONU se félicite de la contribution de l’Arabie saoudite au Fonds humanitaire pour le Yémen

 Le Secrétaire Général Antonio Guterres rencontre le Prince Mohammed bin Salman Al Saoud, Prince héritier du Royaume d'Arabie Saoudite
Photo : ONU/Eskinder Debebe
Le Secrétaire Général Antonio Guterres rencontre le Prince Mohammed bin Salman Al Saoud, Prince héritier du Royaume d'Arabie Saoudite

Le chef de l’ONU se félicite de la contribution de l’Arabie saoudite au Fonds humanitaire pour le Yémen

Aide humanitaire

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a remercié l’Arabie saoudite pour sa contribution généreuse au Fonds humanitaire pour le Yémen, lors d’une rencontre mardi avec le Prince héritier et Ministre saoudien de la défense, Prince Mohamad Bin Salman Al Saud, au siège de l’ONU à New York.

« Le Secrétaire général a exprimé sa profonde gratitude au Prince héritier et au Royaume d'Arabie saoudite pour avoir respecté aujourd'hui la promesse généreuse faite avec les Émirats arabes unis en janvier de verser 930 millions de dollars au Fonds humanitaire pour le Yémen », a dit son porte-parole dans un compte rendu de la rencontre publié mardi soir.

Cet argent représente près d'un tiers des 2,96 milliards de dollars nécessaires pour mettre en œuvre le Plan d'intervention humanitaire du Yémen de 2018. Plus de 22 millions de personnes au Yémen ont besoin d'assistance, dont 2 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays en raison du conflit en cours.

Lors de la rencontre, le Secrétaire général a souligné que même avec ce généreux financement, un déficit de près de 2 milliards de dollars demeure pour affronter la pire crise humanitaire au monde. M. Guterres a souhaité que d'autres bailleurs de fonds suivent l’exemple de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis et annoncent des contributions lors d’une réunion prévue le 3 avril.

« Le Secrétaire général et le Prince héritier ont discuté des obligations de toutes les parties au conflit en vertu du droit international humanitaire de protéger les civils et les infrastructures civiles, ainsi que le besoin critique d'accès humanitaire à travers le pays et la nécessité que tous les ports du Yémen restent ouverts à la fois pour l’humanitaire et le commerce », a dit le porte-parole.

« Ils ont également discuté de la nécessité pour les parties au conflit d'œuvrer en faveur d'un règlement politique négocié à travers un dialogue inclusif inter-yéménite. Le Secrétaire général a souligné que la fin du conflit est le seul moyen de résoudre la crise humanitaire actuelle », a-t-il ajouté.