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Journée de l'Holocauste : le chef de l'ONU appelle à faire front commun contre la normalisation de la haine

Une photo d'Anne Frank présentée à une exposition sur les enfants de l'Holocauste au siège de l'ONU en 2012. Photo ONU/JC McIlwaine
Une photo d'Anne Frank présentée à une exposition sur les enfants de l'Holocauste au siège de l'ONU en 2012. Photo ONU/JC McIlwaine

Journée de l'Holocauste : le chef de l'ONU appelle à faire front commun contre la normalisation de la haine

A l'occasion de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste célébrée chaque année le 27 janvier, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a dénoncé la persistance de l'antisémitisme et a appelé à faire front commun contre la normalisation de la haine.

« Aujourd'hui, nous honorons la mémoire des 6 millions de victimes juives de l'Holocauste, ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ont perdu la vie tandis qu'une vague de cruauté s'abattait sur le monde, emportant avec elle tant d'autres innocents », a dit M. Guterres dans un message vidéo.

« Pourtant, encore aujourd'hui, plus de 70 ans après la Seconde Guerre mondiale, l'antisémitisme a toujours cours et on assiste à une montée en puissance d'autres formes d'intolérance. Les néonazis et les suprémacistes blancs sont les chefs de file de cette apologie de la haine. Trop souvent, les idées les plus viles se répandent subrepticement au sein même des sociétés et des politiques », a-t-il ajouté.

Selon le Secrétaire général, « nous devons faire front commun contre cette normalisation de la haine ».

« A chaque fois que nos valeurs communes sont oubliées, c'est l'humanité tout entière qui est en danger », a-t-il ajouté. « Nous avons tous la responsabilité de dénoncer rapidement, fermement et sans ambiguïté le racisme et la violence ».

De son côté le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a estimé qu'il fallait tirer les leçons du 20ème siècle.

« Alors que nous pleurons et honorons les victimes de l'Holocauste, nous devons également nous opposer aux rejets monstrueux des droits de l'homme, qui créent plus de victimes et génèrent davantage de menaces à la paix », a dit M. Zeid.

« Dans tous les pays où il y a encore de l'espace pour exprimer des pensées, participer aux décisions, élever la voix, j'exhorte tout le monde à défendre les valeurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme : égalité, dignité, liberté et justice », a-t-il ajouté.