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L'ONU appelle le monde à l'unité face au fléau de la corruption

Affiche anticorruption en Namibie.
Banque mondiale/Philip Schuler
Affiche anticorruption en Namibie.

L'ONU appelle le monde à l'unité face au fléau de la corruption

A l'occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a appelé samedi le monde entier à l'unité face à ce fléau qui sape les institutions démocratiques et le développement.

“La corruption a un impact catastrophique sur les sociétés; elle bloque des opportunités, privant des populations vulnérables d'un accès aux infrastructures, et les condamnant à des vies d'inéquité et d'inégalité”, a déclaré le Directeur exécutif d'ONUDC, Yury Fedotov, dans un message.

Chaque année, 1.000 milliards de dollars sont payés en pots-de-vin et 2.600 milliards de dollars sont volés par la corruption - une somme équivalente à plus de 5% du PIB mondial. Dans les pays en développement, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), les fonds perdus à cause de la corruption sont estimés à 10 fois le montant de l'aide publique au développement.

Environ 2.6 billions de $ sont perdus chaque année en raison de la corruption. C’est de l’argent perdu pour :
La santé ??
L’éducation ??
L’eau potable ??
Les infrastructures ??#UnitedAgainstCorruption! pic.twitter.com/UYG89tDyh2

— ONUDC (@ONUDC)
7 décembre 2017

La corruption est un phénomène qui touche tous les pays. Elle sape les institutions démocratiques, ralentit le développement économique et contribue à l'instabilité gouvernementale.

Le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde à ce problème et pour faire connaître le rôle de la Convention, en matière de lutte et de prévention.

“Le monde doit être uni contre la corruption. Cela signifie rejeter la corruption et adopter la responsabilité, la transparence et la bonne gouvernance. Pour y parvenir, nous devons utiliser de manière résolue nos outils les plus pointus, ce qui signifie l'adoption universelle et la pleine mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption”, a dit le chef de l'ONUDC. “Avec 183 parties, nous y sommes presque, mais il faut aller encore plus loin. Les partenariats anti-corruption formés avec le secteur privé, la société civile et le milieu universitaire peuvent garantir que tout le monde est uni pour mettre fin à la corruption”.

Nous ne pourrons réaliser les #ODD que si chaque nation a des institutions fortes, transparentes et inclusives, fondées sur la primauté du droit et soutenues par le public! #UnitedAgainstCorruption pic.twitter.com/Z9S97HwFK8

— ONUDC (@ONUDC)
8 décembre 2017