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Syrie: le Conseil de sécurité prolonge d'un an l'autorisation de l'acheminement transfrontalier de l'aide humanitaire

Un convoi transfrontalier du Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) transportant des approvisionnements dans le nord-est de la Syrie.
PAM/Hani Al Homsh
Un convoi transfrontalier du Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) transportant des approvisionnements dans le nord-est de la Syrie.

Syrie: le Conseil de sécurité prolonge d'un an l'autorisation de l'acheminement transfrontalier de l'aide humanitaire

Le Conseil de sécurité a décidé, mercredi, de prolonger, pour une période de 12 mois l'autorisation aux agences humanitaires de l'ONU et leurs partenaires d'utiliser les routes franchissant les lignes de conflit en Syrie ainsi que les postes-frontière de Bab el-Salam, Bab el-Haoua, Yaroubiyé et Ramtha.

La prorogation de cette autorisation a pour objectif de faire en sorte que l'aide humanitaire, y compris les fournitures médicales et chirurgicales, parvienne par les voies les plus directes aux personnes qui en ont besoin dans toute la Syrie. À cette fin, tous les postes-frontière doivent pouvoir être utilisés de manière efficace pour les opérations humanitaires des Nations Unies.

Par la résolution 2332 (2016), adoptée à l'unanimité de ses 15 membres, le Conseil demande aux autorités syriennes d'examiner rapidement toutes les demandes que leur ont adressées les Nations Unies et leurs partenaires pour acheminer leur aide à travers les lignes de front, « et d'y donner une suite favorable ».

Dans le préambule de la résolution, les membres du Conseil se disent affligés que le nombre de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire d'urgence en Syrie dépasse 13,5 millions.

Le Conseil de sécurité exige, en outre, que toutes les parties, en particulier les autorités syriennes, s'acquittent sans délai des obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit international relatif aux droits de l'homme. Il réaffirme que certaines des exactions commises en Syrie pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.

Soulignant que la situation continuera de se détériorer en l'absence de règlement politique du conflit, le Conseil a demandé la facilitation d'une transition politique conduite et prise en main par les Syriens, conformément au Communiqué de Genève et aux déclarations du Groupe international de soutien pour la Syrie.