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ISTANBUL : Resserrer les liens entre innovation et action humanitaire durant le Sommet, l'exemple de Facebook

Rosa Birch, une employée de Facebook, présente les innovations de la compagnie liées à l’action humanitaire sur le ‘marché de l'innovation’ du Sommet humanitaire mondial, le 23 mai 2016. Photo : Centre d’actualités de l’ONU / Fabrice Robinet
Rosa Birch, une employée de Facebook, présente les innovations de la compagnie liées à l’action humanitaire sur le ‘marché de l'innovation’ du Sommet humanitaire mondial, le 23 mai 2016. Photo : Centre d’actualités de l’ONU / Fabrice Robinet

ISTANBUL : Resserrer les liens entre innovation et action humanitaire durant le Sommet, l'exemple de Facebook

En plus de ses sept tables rondes, 15 sessions spéciales et centaines de manifestations parallèles, le Sommet humanitaire mondial, qui se déroule du 23 au 24 mai à Istanbul, abrite également un 'marché de l'innovation', à l'intérieur duquel diverses agences des Nations Unies, organisation non gouvernementales et entreprises privées ont la possibilité de présenter des innovations technologiques liées à l'action humanitaire.

En plus de ses sept tables rondes, 15 sessions spéciales et centaines de manifestations parallèles, le Sommet humanitaire mondial qui se déroule du 23 au 24 mai à Istanbul abrite un 'marché de l'innovation', au sein duquel diverses agences des Nations Unies, organisation non gouvernementales et entreprises privées ont la possibilité de présenter des avancées technologiques liées à l'action humanitaire.

Le Centre d'actualités de l'ONU s'est rendu lundi sur place, à la rencontre des employés du stand du réseau social en ligne Facebook, qui présentaient diverses innovations en lien avec l'action humanitaire. L'une d'entre elles, le 'Safety Check', s'adresse aux utilisateurs de Facebook situés dans des zones où se produisent des catastrophes naturelles.

« Lorsqu'une catastrophe naturelle a lieu, le Safety Check permet aux gens d'avertir leurs amis, leur familles et leur proches qu'ils sont en sécurité », a expliqué Rosa Birch, une employée de Facebook. « Si vous vous trouvez dans une zone affectée par une catastrophe, vous recevez une alerte et vous pouvez activer en un clic l'option 'Safety Check' et notifier immédiatement vos amis que vous allez bien ».

Mme Birch a indiqué que cette application a été développée suite au tremblement de terre survenu au Népal, le 25 avril 2015. Après le séisme, a-t-elle précisé, 9 millions de personnes ont pu faire savoir à leurs proches qu'ils étaient en sécurité et 158 millions de personnes au total ont reçu ces notifications.

« Nous avons constaté que cela était très utile en cas de catastrophe, où les gens n'ont pas forcément accès à un téléphone ou leur email », a-t-elle salué.

Une autre innovation présentée sur le marché de l'innovation par le réseau social consiste à diffuser un film vidéo interactif sur un téléphone portable logé dans un casque de réalité virtuelle.

Mme Birch a expliqué que Facebook a travaillé en collaboration avec le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) afin de de produire ce film vidéo immersif, centré sur une fille de 12 ans vivant dans le camp de Zaatari en Jordanie, qui accueille plus de 80.000 réfugiés Syriens.

« Ce film montre une journée typique dans son existence, à l'école ou lors de repas avec sa famille », a expliqué Mme Birch. « Cela permet de montrer aux gens de manière immersive ce qu'est la vie dans un camp de réfugié ».

De manière générale, Mme Birch croit dans le potentiel éducatif de cette technologie.

« Cela pourrait permettre aux gens, par exemple, d'expérimenter une visite de la cité antique de Pétra, en Jordanie, ou d'autre endroit du monde dont ils prenaient connaissance avant uniquement dans les livres, et qu'ils peuvent désormais voir en réalité virtuelle ».