L'actualité mondiale Un regard humain

Comores : l'ONU et ses partenaires appellent à la tenue d'élections équitables et au respect de la constitution

Les drapeaux des Etats membres flottent devant le Secrétariat des Nations Unies, à New York.
ONU/JC McIlwaine
Les drapeaux des Etats membres flottent devant le Secrétariat des Nations Unies, à New York.

Comores : l'ONU et ses partenaires appellent à la tenue d'élections équitables et au respect de la constitution

Les Nations Unies, l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE) et l'Organisation internationale de la Francophonie ont exprimé leur soutien au processus électoral aux Comores et appelé les parties prenantes comoriennes au strict respect de la Constitution.

Dans un communiqué publié dimanche, les quatre organisations internationales soulignent l'importance des élections aux postes de gouverneur et de l'élection présidentielle prévues respectivement pour février et avril 2016, « comme étant une étape cruciale dans la consolidation des progrès accomplis par les Comores au cours des dix dernières années, après une crise politique prolongée ».

Les quatre organisations « appellent toutes les parties prenantes aux Comores à profiter des prochaines élections pour s'assurer que les progrès accomplis dans leur pays ne soient pas anéantis. En particulier, elles appellent au respect scrupuleux de l'esprit et des dispositions pertinentes de la constitution comorienne, notamment du principe de la présidence tournante de l'Union des Comores ».

L'adhésion à ce principe a été « la pierre angulaire du maintien de la stabilité et de la préservation des gains enregistrés dans le domaine de la réconciliation », poursuit le communiqué. Les quatre organisations appellent les parties concernées à « s'abstenir de tout acte qui pourrait faire dérailler le processus électoral » et à « placer les intérêts de leur pays au-dessus des leurs ».

Les quatre partenaires se félicitent de la mission entreprise le 30 novembre aux Comores par l'ancien Président tanzanien Jakaya Kikwete, à la demande de la Présidente de la commission de l'UA, Nkosazana Dlamini Zuma, afin « d'exhorter les parties à travailler en faveur d'élections libres, équitables et transparentes ».