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Les prix alimentaires dans le monde poursuivent leur repli, selon la FAO

Une consommatrice en train de choisir des fruits sur un marché à Barcelone, en Espagne. Photo : FAO / Alessia Pierdomenico
Une consommatrice en train de choisir des fruits sur un marché à Barcelone, en Espagne. Photo : FAO / Alessia Pierdomenico

Les prix alimentaires dans le monde poursuivent leur repli, selon la FAO

Les prix alimentaires dans le monde poursuivent leur repli, l'indice alimentaire de la FAO étant tombé en août à son plus bas niveau en six ans, selon un nouveau rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Les céréales de base sont au cœur de la tendance à la baisse des prix, suite à plusieurs années de bonnes récoltes à l'échelle mondiale ainsi qu'à la constitution de stocks à des niveaux record, précise l'agence onusienne dans un communiqué de presse.

Après plusieurs escalades de 2007 à début 2011, la plupart des prix des céréales et des huiles végétales sont soit stables, soit en recul. Au nombre des raisons figurent les niveaux élevés des stocks, la forte baisse des prix du pétrole et le raffermissement du dollar américain, dont aucun ne semble appelé à s'inverser à court terme, même si on ne peut exclure des chocs imprévisibles tels que les impacts sur les récoltes liés au climat.

Des prix alimentaires plus bas « semblent être une bénédiction pour la sécurité alimentaire », et en particulier pour les ménages qui consacrent une grande part de leurs revenus aux achats de nourriture, font remarquer les auteurs du rapport de la FAO intitulé 'Perspectives de l'alimentation'.

Ainsi, la facture mondiale des importations alimentaires devrait diminuer en 2015, s'établissant à 1.090 milliards de dollars, soit le plus faible niveau en cinq ans, et en recul de près de 20% par rapport au record de 1.350 milliards atteint en 2015. Ce fléchissement, auquel ont contribué les cours des céréales, des produits laitiers, de la viande et du sucre, s'explique également par la baisse des taux de fret.

Toutefois, selon le rapport, la réduction des marges pour les petits exploitants ruraux a de fortes chances d'aboutir à une réduction des investissements à la ferme, rendus en partie responsables des fortes hausses de prix durant la dernière décennie.