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Le Royaume Uni juge urgent de régler la crise syrienne

Le Secrétaire d'Etat britannique aux affaires étrangères, Philip Hammond, devant l'Assemblée générale. Photo ONU/Cia Pak
Le Secrétaire d'Etat britannique aux affaires étrangères, Philip Hammond, devant l'Assemblée générale. Photo ONU/Cia Pak

Le Royaume Uni juge urgent de régler la crise syrienne

Le chef de la diplomatie du Royaume Uni, Philip Hammond, a jugé mardi qu'il était urgent de régler la crise en Syrie, car le régime du Président Bachar Al-Assad et l'Etat islamique d'Iraq et du Levant (EIIL) causent d'énormes souffrances à la population civile.

Dans un discours lors du débat général de l'Assemblée générale des Nations Unies, M. Hammond, Secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a souligné la générosité de la Turquie, du Liban et de la Jordanie qui accueillent des milliers de réfugiés syriens. Il a promis que son pays veillerait à ce que l'appel de fonds pour l'assistance d'humanitaire lancé par les Nations Unies soit honoré.

Il a assuré que le Royaume-Uni continuerait de participer à la coalition et de mener des frappes contre l'EIIL. Il a toutefois estimé que se débarrasser de l'EIIL ne suffirait pas à mettre fin à la crise.

Le chef de la diplomatie britannique a appelé à un règlement politique inclusif et à traduire en justice les auteurs des atrocités commises dans le pays. Il a regretté que les progrès aient été bloqués depuis quatre ans au sein du Conseil de Sécurité.

Selon lui, les États doivent respecter l'indépendance et l'intégrité territoriale de leurs voisins. Pour le Royaume Uni, tout manquement doit être immédiatement « sanctionné ». Le Royaume-Uni a d'ailleurs choisi de rester solidaire avec l'Ukraine qui a dû faire face aux conséquences d'une agression.

Face aux changements climatiques qui affectent en premier lieu les pays les plus pauvres, parce qu'ils sont plus vulnérables et ne disposent pas des capacités nécessaires pour assurer leur protection, le Royaume-Uni a promis 9 milliards de dollars sur cinq ans et espère qu'à la Conférence de Paris sur le climat, en décembre prochain, les États parviendront à un accord solide pour maintenir la hausse des températures en dessous de 2ºC, a dit le chef de la diplomatie britannique.