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La MONUSCO en alerte après des affrontements nourris entre forces gouvernementales et individus armés

Des membres des forces spéciales tanzaniennes de la Brigade d'intervention de la MONUSCO, déployées dans le Nord-Kivu.
MONUSCO/Sylvain Liechti
Des membres des forces spéciales tanzaniennes de la Brigade d'intervention de la MONUSCO, déployées dans le Nord-Kivu.

La MONUSCO en alerte après des affrontements nourris entre forces gouvernementales et individus armés

La Mission de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) est en alerte après des affrontements nourris entre forces gouvernementales et individus armés non identifiés, a indiqué lundi le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU.

La Mission a indiqué lundi que ses troupes étaient intervenues et avaient pu rétablir le calme à Lubumbashi, une ville importante du Sud-Est, et à Kindu, a déclaré Martin Nesirky aux journalistes présents à New York.

« L'identité et le mobile des assaillants reste incertains à ce stade », a souligné M. Nesirky.

Il a ajouté qu'un membre du personnel congolais de la MONUSCO avait été blessé dans la fusillade à l'aéroport mais que celui-ci se trouvait dans un état stable.

Des informations font également état de combats dans la capitale, Kinshasa, que les médias attribuent à une tentative de coup d'état manqué.

Ces derniers jours, les Casques bleus de l'ONU stationnés dans la partie orientale du pays ont aidé les forces armées nationales à reprendre le contrôle d'une ville après une attaque lancée par un groupe rebelle ougandais.

Tôt mercredi, les Forces démocratiques alliées-Armée nationale de libération de l'Ouganda (ADF-Nalu) ont attaqué des positions de l'armée congolaise (FARDC) à Kamango. Les rebelles se sont emparés de cette ville après de brefs affrontements, tuant des civils innocents et entraînant des déplacements massifs de populations vers la frontière ougandaise, affirme la MONUSCO.

Conformément à son mandat de protection des civils, et en appui aux troupes des FARDC, la MONUSCO a envoyé deux hélicoptères de combat, qui ont ouvert le feu sur les positions des rebelles, permettant aux troupes gouvernementales de reprendre Kamango.