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Violences en Égypte : Ban Ki-moon exhorte les forces de sécurité à respecter les droits humains

Une manifestation au Caire en juillet 2013. Photo : Centre des nouvelles de l'ONU
Une manifestation au Caire en juillet 2013. Photo : Centre des nouvelles de l'ONU

Violences en Égypte : Ban Ki-moon exhorte les forces de sécurité à respecter les droits humains

Le Secrétaire général des Nations Unies a samedi fermement condamné les violences en Égypte et exhorté les forces de sécurité à respecter les droits humains, notamment les libertés d'expression et de rassemblement, tout en appelant les manifestants à défiler de manière pacifique.

Le Secrétaire général des Nations Unies a hier fermement condamné les violences en Égypte et exhorté les forces de sécurité à respecter les droits humains, notamment les libertés d'expression et de rassemblement, tout en appelant les manifestants à défiler de manière pacifique.

Selon les médias, 72 personnes au moins auraient été tuées samedi et des dizaines d'autres blessées dans une manifestation au Caire.

Ban Ki-moon appelle toutes les parties en Égypte à résoudre leurs différends par la voie du dialogue et réitère son appel pour la mise en place d'un processus de réconciliation inclusif et robuste dans le pays.

"La violence ne peut se substituer à une solution politique", ajoute M. Ban, qui appelle tous les dirigeants égyptiens à mettre l'intérêt du pays au dessus des intérêts partisans. L'ancien Président Mohamed Morsi – déposé par l'armée le 3 juillet- et les autres responsables des Frères musulmans doivent être immédiatement libérés ou être jugés en toute transparence et sans délai, conclut Ban Ki-moon.

Dimanche,lors d'un entretien téléphonique avec le Vice-Président égyptien, Mohamed El Baradei, Ban Ki-moon a redit sa profonde préoccupation devant la direction empruntée par la transition en Egypte.

Pour sa part, dans la même journée, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay,a indiqué que toute approche basée sur le conflit et l'agression ne pouvait que mener au désastre.