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Ban Ki-moon salue la première conférence sectorielle pour le Burundi

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Burundi, Parfait Onanga-Anyanga.
ONU/Evan Schneider
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Burundi, Parfait Onanga-Anyanga.

Ban Ki-moon salue la première conférence sectorielle pour le Burundi

Lors de la première Conférence sectorielle pour le Burundi qui s'est tenue lundi à Bujumbura, par la voix de son Représentant spécial pour le pays, Parfait Onanga-Anyanga, Ban Ki-moon, a réaffirmé son appui aux efforts en cours de lutte contre la pauvreté et en vue d'une croissance inclusive, pour le bien-être de toute la population burundaise.

« Il y a presque neuf mois à Genève, marquant un tournant historique, nous avons convenu de renforcer l'engagement mutuel entre le Burundi et ses partenaires, afin de mettre en œuvre la vision pour la croissance, la paix et le développement du Burundi», indique M. Ban.

Le Gouvernement du Burundi y réaffirmait, notamment, sa détermination à poursuivre la consolidation de la démocratie, la réconciliation et le respect des droits de la personne humaine, tout en œuvrant résolument au renforcement de la bonne gouvernance et la croissance économique en vue d'une prospérité partagée.

« Je salue l'organisation par le Gouvernement du Burundi de cette première Conférence sectorielle, qui marque un pas essentiel dans nos efforts communs d'assurer que les engagements pris à Genève sont réalisés », a poursuivi le patron de l'ONU, avant de féliciter les partenaires du Burundi pour leur engagement qui est l'expression d'une solidarité internationale agissante.

« J'apprécie à sa juste mesure le long et ardu chemin déjà parcouru par le Burundi vers la paix et le développement durable. Il importe désormais que toutes les parties prenantes unissent leurs forces pour réaliser les recommandations de la Conférence de Genève », a ensuite affirmé M. Ban.

Il a indiqué qu'il incombait au premier chef au Gouvernement de remplir ses engagements, ajoutant que, pour réussir, toutes les forces vives, à savoir, la société civile, le secteur privé, les confessions religieuses, les communautés locales, ainsi que les partenaires au développement, devront aussi y contribuer. Il a en outre souligné dans ce processus le rôle des femmes et les jeunes, qui sera, dit-il, déterminant.

« Je demeure convaincu, qu'ensemble et unis dans l'action, nous pourrons apporter une contribution significative aux efforts du Burundi visant à lutter contre la pauvreté, assurer l'emploi des jeunes, promouvoir une croissance économique équitable et l'intégration régionale, renforcer les capacités de l'État et l'exercice des libertés fondamentales des citoyens », a-t-il conclu.