Risques de catastrophe : Des enfants demandent à jouer un rôle dans leur réduction

Des enfants de l'Ethiopie, du Japon, du Viet Nam, du Cambodge, du Lesotho, de la Norvège et du Royaume-Uni ont ainsi partagé leurs expériences et souvenirs et souligné le rôle important que les enfants peuvent jouer dans la réduction des risques de catastrophe.
Des représentants des gouvernements, des donateurs et des membres d'organisations internationales participaient à ce panel, dont les conclusions ont fait l'objet d'un communiqué du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe.
Les enfants touchés par des désastres avaient déjà rappelé leurs priorités dans la « Charte des enfants pour la réduction des risques de catastrophe », adoptée lors de la session précédente de la Plateforme mondiale en 2011.
Elles incluaient notamment le droit à des écoles sûres et des cours sans interruption, le droit à la protection avant, pendant et après les catastrophes, le droit d'accès à l'information nécessaire et le droit à la sécurité des infrastructures.
La réduction des risques devrait faire partie des enseignements dispensés à l'école, ont continué les enfants, ajoutant que lorsque les enfants savent quoi faire en cas de désastre les pertes et les dommages peuvent en être diminués.
Une petite fille du Lesotho a décrit que son pays identifiait systématiquement les lacunes dans la protection des enfants, avant, pendant et après les désastres, et encouragé les autres pays à en faire de même.
Un petit garçon japonais a, lui, rappelé que les récents tremblements de terre et tsunami avaient endommagé de nombreuses infrastructures au Japon. « Il ne faut plus que cela arrive, les bâtiments publics doivent être construits en lieu sûr », a-t-il dit.
Son « homologue » du Viet Nam a expliqué comment ses parents et lui avaient trouvé refuge sur le toit de leur maison lors des graves inondations ayant touché leur ville.
« Depuis, j'ai peur chaque fois qu'il pleut”, a-t-il dit, avant de souhaiter un programme de préparation qui inclurait des mesures pour évacuer les enfants en situation de handicap. « On devrait apprendre aux enfants comment se préparer, en particulier les enfants sourds”, a-t-il dit.
Enfin, le panel a fait remarquer que les enfants les plus vulnérables étaient ceux qui vivaient dans les zones les plus reculées, n'allaient pas l'école et n'avaient pas accès à l'information. Les moins de 18 ans représentent environ 30% de la population mondiale.