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L'ONU débloque 9,8 millions de dollars pour aider les réfugiés syriens en Jordanie

Une réfugiée syrienne  suspend son linge devant sa tente dans le camp de Za'atari en Jordanie
Une réfugiée syrienne suspend son linge devant sa tente dans le camp de Za'atari en Jordanie

L'ONU débloque 9,8 millions de dollars pour aider les réfugiés syriens en Jordanie

Le Fonds central pour les interventions d'urgence (CERF) géré par le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies a octroyé mercredi 9,8 millions de dollars d'appui à la construction d'un nouveau camp pour les réfugiés syriens en Jordanie, dont le nombre dépasse actuellement les 500.000 selon les autorités de ce pays.

« Ce financement du CERF permettra de renforcer les capacités des agences onusiennes pour répondre aux besoins des personnes fuyant une situation de plus en plus désespérée en Syrie », explique le Coordonateur humanitaire résident par intérim de l'ONU en Jordanie, Andrew Harper, dans un communiqué de presse.

Le gouvernement jordanien a demandé le soutien de l'ONU pour l'établissement d'un nouveau camp dans la ville de Azraq, le camp de Za'atari et ses 100.000 résidents ayant atteint le maximum de sa capacité. Le nouveau camp sera capable d'accueillir jusqu'à 110.000 personnes d'ici la fin de l'année.

Les fonds, distribués par le biais du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), permettront de fournir une assistance d'urgence aux premiers 50.000 réfugiés qui ont besoin d'un abri, d'eau potable, de structures d'assainissement et de services d'hygiène.

Mardi, l'ONU a annoncé que le nombre total de Syriens qui ont besoin d'une aide humanitaire s'élève désormais à 8,3 millions, soit près de 38% de la population de ce pays. Ce nombre inclut près de 6,8 millions de personnes en Syrie et 1,5 million dans les pays voisins, dont la Jordanie.

L'OCHA qualifie la situation en Syrie de « catastrophe humanitaire » et prévient que les fonds nécessaires à la réponse humanitaire ne sont pas à la hauteur des besoins croissants.