La situation financière générale des Nations Unies est saine, estime un haut responsable de l'Organisation

« Grâce aux efforts des États membres, la situation financière générale des Nations Unies pour l'année 2012 est saine », s'est-il réjoui. Après avoir participé à une réunion de la Cinquième Commission de l'Assemblée générale, chargée des questions administratives et budgétaires, M. Takasu a annoncé que le montant des contributions non acquittées en 2012 s'élevait à 327 millions de dollars. « En 2011, ce montant était de 454 millions de dollars », a-t-il relevé.
Pour toute l'année, les contributions mises en recouvrement sont de 2,6 milliards de dollars, dont 1,4 doit encore être réglé par les États Membres. Le Secrétaire général adjoint a expliqué ces retards de paiement par les cycles budgétaires différés et le nouveau régime des quotes-parts.
« C'est le financement des opérations de maintien de la paix qui reste le plus difficile, compte-tenu des mises en recouvrement à des périodes différentes et de l'imprévisibilité de la demande », a-t-il expliqué. Au 31 décembre 2012, les États Membres devaient encore 1, 329 milliard alors que l'ONU devait aux pays fournisseurs de contingents et de matériel une somme de 745 millions qui devrait baisser à 496 millions d'ici à la fin de l'année.
M. Takasu a confirmé la détermination du Secrétaire général à rembourser les dettes de l'Organisation, qui se heurte aux difficultés inhérentes au fait qu'elle ne dispose pas de revenus propres, ne peut emprunter et n'est pas autorisée à financer une mission par les fonds d'une autre.
Il a indiqué que le montant des contributions non acquittées pour le financement des tribunaux pénaux internationaux s'élevait à 178 millions de dollars, en légère augmentation par rapport à 2011 où ces sommes étaient de 106 millions de dollars. « Le plan-cadre d'équipement ne compte que trois millions de contributions non acquittées sur 1, 8 milliard de dollars », a-t-il poursuivi, qualifiant ce résultat de « remarquable ».
Yukio Takasu a conclu en indiquant que les dommages subis par le Secrétariat général lors de l'ouragan Sandy en octobre dernier étaient la seule source de préoccupation budgétaire. « Si notre assurance devrait couvrir ces dégâts, une telle procédure prend du temps. Les réparations devront être effectuées avant le dédommagement des assurances», a-t-il précisé.