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L'ONU mobilise pour permettre aux personnes trisomiques de jouer un rôle à part entière dans la société

Journée mondiale de la trisomie 21, célébrée le 21 mars
Journée mondiale de la trisomie 21, célébrée le 21 mars

L'ONU mobilise pour permettre aux personnes trisomiques de jouer un rôle à part entière dans la société

En cette Journée mondiale de la trisomie 21, le Secrétaire général Ban Ki-moon mobilise pour que la communauté internationale en fasse davantage pour créer les conditions qui permettraient aux personnes qui en souffrent de s'épanouir et de jouer un rôle à part entière dans la société.

« Ensemble, nous pouvons bâtir un monde équitable, juste et ouvert à tous, qui célèbre la diversité, ne connaisse pas la discrimination et offre les mêmes chances à tous », lance le patron de l'ONU dans le message qu'il a adressé à cette occasion, observée chaque année le 21 mars.

Dans ce contexte, le 23 septembre, annonce-t-il, l'Assemblée générale organisera une réunion de haut niveau sur le handicap et le développement pour faire en sorte que tous les programmes de développement de demain prennent en compte les intérêts des personnes handicapées, y compris des trisomiques.

La Déclaration universelle des droits de l'homme reconnaît en effet la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et leurs droits égaux et inaliénables. Pourtant, la discrimination à l'encontre des personnes atteintes de trisomie 21 et de leur famille est une réalité et se manifeste à plusieurs niveaux. « Elle porte préjudice non seulement à ceux qu'elle vise directement, mais aussi à l'ensemble de la société », assure le Secrétaire général.

Souvent, les personnes atteintes de trisomie 21 sont exposées aux préjugés, à la ségrégation et aux mauvais traitements physiques et psychologiques, et ne bénéficient pas des mêmes chances que les autres. Or, la Convention relative aux droits des personnes handicapées réaffirme que ces personnes, y compris celles qui sont atteintes de trisomie 21, ont les mêmes droits fondamentaux que les autres.

Pourtant, à cause des stéréotypes dont ils font l'objet, les trisomiques ne peuvent souvent pas bénéficier de formations ni exercer leur droit au travail. S'agissant de la sphère politique et de la vie publique, avec d'autres personnes qui souffrent d'un handicap mental, ils ont souvent privés de leur droit de voter et de participer pleinement au processus démocratique, relève M. Ban

« Si on leur donne leur chance et un peu de soutien, toutes les personnes atteintes de trisomie 21 pourront se réaliser, exercer comme tout le monde leurs droits fondamentaux et apporter une importante contribution à la société. À nous d'en faire plus pour créer les conditions qui leur permettent de s'épanouir et de jouer un rôle à part entière dans la société. »