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La protection des forêts doit être un des piliers du programme de développement post-2015

Photo: FAO/Giulio Napolitano
FAO/Giulio Napolitano
Photo: FAO/Giulio Napolitano

La protection des forêts doit être un des piliers du programme de développement post-2015

Pour marquer la Journée internationale des forêts, célébrée le 21 mars, le Secrétaire général Ban Ki-moon a appelé à redoubler d'efforts pour protéger celles-ci, notamment en leur faisant une place dans le programme de développement pour l'après-2015 et dans les objectifs de développement durable.

« Alors que nous célébrons pour la première fois la Journée internationale des forêts, j'invite les gouvernements, les entreprises et tous les secteurs de la société à s'engager à réduire la déforestation, à empêcher la dégradation des forêts, à faire reculer la pauvreté et à promouvoir des modes de subsistance durables pour toutes les populations sylvicoles », a déclaré le chef de l'ONU.

Les forêts sont indispensables à notre bien-être, rappelle le message de M. Ban. Elles couvrent près d'un tiers du globe et offrent une précieuse variété d'avantages sociaux, économiques et environnementaux. Les trois quarts des ressources en eau douce proviennent de bassins hydrographiques forestiers. Les forêts stabilisent les versants et empêchent les glissements de terrain; elles protègent en outre les populations côtières des tsunamis et des tempêtes. Plus de trois milliards de personnes utilisent du bois comme combustible; environ deux milliards sont tributaires des forêts pour assurer leur subsistance ou trouver un revenu, et 750 millions y vivent.

Les forêts jouent aussi un rôle central dans la lutte contre les changements climatiques. Elles absorbent plus de carbone qu'elles n'en libèrent dans l'atmosphère. La déforestation et la conversion des terres sont responsables de 17 % des émissions de dioxyde de carbone résultant des activités humaines. À mesure que les conditions météorologiques changent sous l'effet du réchauffement climatique, de nombreuses régions forestières deviennent de plus en plus vulnérables.

« Cela montre combien il est urgent de conclure un accord global, sans exclusive et juridiquement contraignant sur les changements climatiques, qui permettra de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et encouragera la protection et la gestion durable des forêts », relève Ban Ki-moon.