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Ban exhorte les États Membres de la Conférence du désarmement à sortir de l'impasse

Des armes sont brûlées dans le cadre du lancement du processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) à Muramvya, au Burundi.
ONU/Martine Perret
Des armes sont brûlées dans le cadre du lancement du processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) à Muramvya, au Burundi.

Ban exhorte les États Membres de la Conférence du désarmement à sortir de l'impasse

Lors de l'ouverture, mardi, de la session de 2013 de la Conférence du désarmement, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exhorté les États à rompre l'immobilisme qui a marqué la Conférence depuis des années et de tout faire pour parvenir à un accord.

« Actuellement, le monde est trop lourdement armé et la paix sous-financée. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre encore une année », a indiqué M. Ban dans un allocution faite en son nom par son représentant personnel auprès de la Conférence, Kassym-Jomart Tokayev.

« Il est essentiel de sortir de l'impasse dans laquelle se trouve la Conférence pour éviter de compromettre sa crédibilité et celle des mécanismes du désarmement », a-t-il insisté.

Établie en 1979, la Conférence, qui compte 65 États parties, a accouché de plusieurs instruments importants comme le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP), la Convention sur les armes chimiques et le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires.

M. Ban invite les États parties à relancer sans retard des négociations de fond et à reprendre leur tâche principale de négocier des traités multilatéraux dans le domaine du désarmement. Il les encourage en outre à collaborer plus étroitement avec la société civile.

L'ordre du jour adopté est identique à celui adopté l'an dernier. Il préconise la cessation de la course aux armements nucléaires et le désarmement nucléaire, la prévention de la guerre nucléaire, la prévention d'une course aux armements dans l'espace, des arrangements internationaux efficaces pour protéger les États non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace de telles armes.

Les nouvelles générations d'armes de destruction massive et d'armes radiologiques devront également être discutées au cours de cette session, ainsi que le programme global de désarmement et la transparence dans le domaine des armements.

« La Conférence du désarmement a le potentiel d'être de nouveau au centre des négociations en matière de désarmement. Faisons en sorte qu'elle soit à la hauteur de ses responsabilités », a conclu le Secrétaire général.