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L'Assemblée générale conclut la partie principale de sa 67ème session

Vue de la salle de l'Assemblée générale. ONU Photo/Eskinder Debebe
Vue de la salle de l'Assemblée générale. ONU Photo/Eskinder Debebe

L'Assemblée générale conclut la partie principale de sa 67ème session

A l'issue de négociations soutenues, l'Assemblée générale a conclu mercredi dans la soirée la première partie de sa 67ème session par l'adoption de 17 résolutions transmises par sa Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, dont l'une porte sur un nouveau barème des quotes-parts de contribution pour la période 2013-2015 et une autre, sur le passage de l'âge de la retraite du personnel des Nations Unies de 60 à 65 ans.

Le barème des quotes-parts détermine le montant des contributions que les 193 États Membres qui forment l'Assemblée générale sont tenus de verser à l'Organisation pour financer son budget ordinaire et celui de ses opérations de maintien de la paix au cours des trois prochaines années.

Au titre de ce nouveau barème, la part de contributions au budget de l'ONU sera de 22% pour les États-Unis, 10,83% pour le Japon, 7,18% pour le Royaume-Uni, 7,14% pour l'Allemagne, 5,6% pour la France et 5,15% pour la Chine. Le plafond des quotes-parts des pays les moins avancés reste fixé à 0,01%.

Suivant la recommandation de sa Cinquième Commission, l'Assemblée générale a tenu compte de 10 paramètres de calcul de contributions des États Membres pour 2013, 2014 et 2015, tout en réaffirmant la responsabilité spéciale des membres permanents du Conseil de sécurité en matière de financement des opérations de maintien de la paix.

Quant au texte sur le passage de l'âge de la retraite de 60 à 65 ans, il s'appliquera à tout personnel des Nations Unies recruté à compter du 1er janvier 2014.

Notant que plus de 300 textes de résolution et de décisions avaient été adoptés depuis le début de la 67ème session de l'Assemblée, son Président, Vuk Jeremić, a rappelé aux délégations que « ce qui arrive dans une partie du monde nous affecte désormais tout sans exception ».

C'est pour cette raison, a-t-il ajouté, qu'il avait choisi de faire de l'« ajustement ou règlement des situations ou différends internationaux par des moyens pacifiques » le thème de cette session. « En ces temps tourmentés, l'énormité du défi est évidente », a souligné M. Jeremić.