« Pas de sanctuaire pour la criminalité transnationale organisée », exhorte l'ONUDC

« Nous devons comprendre que la criminalité est opportuniste par nature. Lorsqu'elle est sous pression, elle peut disparaître d'un pays et ressurgir dans un autre sous une forme réorganisée. Si nous voulons veiller à ce que nos succès soient durables, il faut que la communauté internationale se dote d'une approche holistique qui prive de bases la criminalité transnationale », a expliqué M. Fedotov dans un communiqué de presse.
« Cela signifie qu'il faut rigoureusement engager dans ce combat les États puis lancer des activités conjointes prenant en compte la nature polymorphe de la criminalité », a-t-il ajouté.
Selon les estimations de l'ONUDC, la criminalité transnationale organisée génère près de 870 milliards de dollars par an, autant d'argent détourné du développement durable. Ce fléau se développe souvent dans des pays vulnérables, qui pêchent par manque d'état de droit et de gouvernance démocratique.
Les crimes les plus importants dans le monde aujourd'hui sont le trafic de stupéfiants, qui à lui seul représente près de 320 milliards de dollars de chiffre d'affaires par an, ainsi que la traite humaine, la déforestation illégale, le trafic d'armes et la cybercriminalité.