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« Pas de sanctuaire pour la criminalité transnationale organisée », exhorte l'ONUDC

Capture d'écran de la campagne de sensibilisation de l'ONUDC à l'ampleur et au coût faramineux de la criminalité transnationale organisée.
Capture d'écran de la campagne de sensibilisation de l'ONUDC à l'ampleur et au coût faramineux de la criminalité transnationale organisée.

« Pas de sanctuaire pour la criminalité transnationale organisée », exhorte l'ONUDC

Le Directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Yury Fedotov, a déclaré mercredi que l'élaboration d'une stratégie internationale de lutte serait, la semaine prochaine, au cœur des discussions de la réunion de la Conférence des parties à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, entrée en vigueur il y a tout juste dix ans. Avec en ligne de mire un objectif : « Pas de sanctuaire pour la criminalité transnationale organisée ».

« Nous devons comprendre que la criminalité est opportuniste par nature. Lorsqu'elle est sous pression, elle peut disparaître d'un pays et ressurgir dans un autre sous une forme réorganisée. Si nous voulons veiller à ce que nos succès soient durables, il faut que la communauté internationale se dote d'une approche holistique qui prive de bases la criminalité transnationale », a expliqué M. Fedotov dans un communiqué de presse.

« Cela signifie qu'il faut rigoureusement engager dans ce combat les États puis lancer des activités conjointes prenant en compte la nature polymorphe de la criminalité », a-t-il ajouté.

Selon les estimations de l'ONUDC, la criminalité transnationale organisée génère près de 870 milliards de dollars par an, autant d'argent détourné du développement durable. Ce fléau se développe souvent dans des pays vulnérables, qui pêchent par manque d'état de droit et de gouvernance démocratique.

Les crimes les plus importants dans le monde aujourd'hui sont le trafic de stupéfiants, qui à lui seul représente près de 320 milliards de dollars de chiffre d'affaires par an, ainsi que la traite humaine, la déforestation illégale, le trafic d'armes et la cybercriminalité.