Monaco rejette l'extrémisme minoritaire qui ternit l'essor démocratique des pays arabes
Le Gouvernement princier, a-t-il rappelé, « a joint sa voix à ceux qui ont condamné les violences perpétrées tant par les autorités que par d'autres protagonistes en République arabe syrienne où la situation ne cesse de se détériorer ». Le Conseiller s'est également dit préoccupé par la situation dans la région du Sahel et a condamné toute attaque contre les missions diplomatiques et consulaires.
L'implication de l'ONU dans la prévention des conflits demeure encore largement insuffisante, a estimé M. Badia, en déclarant que « l'imprécation et les déclarations d'intentions, seules, ne suffisent pas ». Il est donc de notre devoir, a-t-il souligné, d'uvrer ensemble à approfondir la compréhension, la tolérance et le respect mutuel. Mettant, à cet égard, l'accent sur l'importance de l'éducation, le Conseiller a insisté sur le fait qu'en dépit des efforts budgétaires qu'impose la crise, « nous ne pouvons perdre de vue la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ».
Appelant aussi à la mise en uvre des engagements pris à Rio+20, le Conseiller a voulu mettre l'accent sur le développement durable des océans et l'importance de l'« économie bleue ». Monaco, a-t-il assuré, appuiera toute initiative visant à améliorer la coordination et l'efficacité du travail de l'ONU sur les océans. Pour les générations futures, a-t-il poursuivi, nous avons l'impérieuse nécessité de faire de la Conférence de Doha sur les changements climatiques, un succès. C'est en pensant à elle que nous devrons entériner l'accord sur la création d'une seconde période d'engagement au Protocole de Kyoto, a ajouté le Conseiller monégasque.