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Monaco rejette l'extrémisme minoritaire qui ternit l'essor démocratique des pays arabes

Vue de la salle de l'Assemblée générale. ONU Photo/Eskinder Debebe
Vue de la salle de l'Assemblée générale. ONU Photo/Eskinder Debebe

Monaco rejette l'extrémisme minoritaire qui ternit l'essor démocratique des pays arabes

Le Conseiller du Gouvernement pour les relations extérieures de Monaco, Jose Badia, a affirmé vendredi qu'il n'était pas tolérable que des fractions minoritaires et extrémistes menacent les espoirs et ternissent les attentes des peuples qui aspirent à vivre en liberté, un an après l'élan de démocratie qui a pris essor dans le monde arabe.

Le Gouvernement princier, a-t-il rappelé, « a joint sa voix à ceux qui ont condamné les violences perpétrées tant par les autorités que par d'autres protagonistes en République arabe syrienne où la situation ne cesse de se détériorer ». Le Conseiller s'est également dit préoccupé par la situation dans la région du Sahel et a condamné toute attaque contre les missions diplomatiques et consulaires.

L'implication de l'ONU dans la prévention des conflits demeure encore largement insuffisante, a estimé M. Badia, en déclarant que « l'imprécation et les déclarations d'intentions, seules, ne suffisent pas ». Il est donc de notre devoir, a-t-il souligné, d'œuvrer ensemble à approfondir la compréhension, la tolérance et le respect mutuel. Mettant, à cet égard, l'accent sur l'importance de l'éducation, le Conseiller a insisté sur le fait qu'en dépit des efforts budgétaires qu'impose la crise, « nous ne pouvons perdre de vue la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ».

Appelant aussi à la mise en œuvre des engagements pris à Rio+20, le Conseiller a voulu mettre l'accent sur le développement durable des océans et l'importance de l'« économie bleue ». Monaco, a-t-il assuré, appuiera toute initiative visant à améliorer la coordination et l'efficacité du travail de l'ONU sur les océans. Pour les générations futures, a-t-il poursuivi, nous avons l'impérieuse nécessité de faire de la Conférence de Doha sur les changements climatiques, un succès. C'est en pensant à elle que nous devrons entériner l'accord sur la création d'une seconde période d'engagement au Protocole de Kyoto, a ajouté le Conseiller monégasque.