L'actualité mondiale Un regard humain

La Somalie se félicite de ses progrès politiques sur la voie de la paix et de la stabilité

Le Premier Ministre de la Somalie, Abdiweli Mohamed Ali, à la tribune de l'Assemblée générale.
Le Premier Ministre de la Somalie, Abdiweli Mohamed Ali, à la tribune de l'Assemblée générale.

La Somalie se félicite de ses progrès politiques sur la voie de la paix et de la stabilité

Le Premier Ministre de la Somalie, Abdiweli Mohamed Ali, s'est félicité jeudi lors de son discours à l'Assemblée générale des Nations Unies, des évolutions décisives ces derniers mois en Somalie, après des décennies de violences et de divisions.

Le 1er août 2012, la nouvelle Constitution somalienne a été adoptée, le 20 un nouveau Parlement a mis en place et le 10 septembre, le Président de la République fédérale de Somalie, Hassan Sheikh Mohamud, a été élu.

« Le nouveau Président nommera son Premier Ministre et son gouvernement dans les semaines à venir », a précisé M. Mohamed Ali en ajoutant que des membres de la diaspora somalienne commencent à rentrer au pays, avec des moyens et des compétences qui aideront à reconstruire la Somalie.

Selon le Ministre, le défi le plus urgent consiste désormais à rétablir la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire, puisque la paix ne pourra être exclusivement garantie par des moyens militaires.

« Nous devons mettre en œuvre des politiques d'inclusion et un gouvernement représentatif, crédible et capable » a insisté M. Mohamed Ali en affirmant cependant que la Somalie est prêt à poursuivre le combat contre les extrémistes d'Al-Shabaab jusqu'à ce qu'elle redevienne une nation pacifique et tolérante.

Alors que des extrémistes du monde entier ont utilisé la Somalie comme « sanctuaire » et base à partir de laquelle planifier des attaques contre d'autres pays, le Premier Ministre somalien s'est dit conscient de la responsabilité de son gouvernement vis-à-vis de ce problème tout comme celui de la piraterie qui sévit au large des côtes somaliennes.

M. Mohamed Ali a prévenu que la viabilité et la stabilité des efforts de la Somalie dépendront avant tout de sa capacité à développer son économie, en prévenant qu'il n'y aurait « pas de paix sans emploi ni nourriture ».