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L'ONU condamne le mauvais traitement des détenus dans les prisons de Géorgie

Rupert Colville, porte-parole du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH). Photo ONU/Jean-Marc Ferré
Rupert Colville, porte-parole du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH). Photo ONU/Jean-Marc Ferré

L'ONU condamne le mauvais traitement des détenus dans les prisons de Géorgie

Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a condamné vendredi les tortures et autres sévices infligés récemment à des détenus en Géorgie et a appelé le gouvernement de ce pays a faire toute la lumière sur les allégations de violations des droits humains dans les prisons et a en punir les responsables.

« Nous condamnons les actes de torture et les mauvais traitements infligés a des détenus dans une prison et dans un centre pour mineurs délinquants en Géorgie, qui ont été documentés dans au moins quatre vidéos diffusées cette semaine », a déclaré le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, dans un point de presse donné à Genève.

« Nous appelons le gouvernement géorgien a faire en sorte que toutes les allégations de violations des droits de l'homme de ce type – et pas seulement celles que ces vidéos ont révélées – fassent rapidement l'objet d'une enquête impartiale et effective et que les auteurs de sévices soient traduits en justice », a ajouté le porte-parole.

M. Colville a qualifié de « choquantes » les vidéos diffusées par la télévision géorgienne et montrant des détenus « soumis à des agressions physiques et sexuelles, des humiliations et des insultes de la part de leurs gardiens ». Il a rappelé que la torture et les traitements cruels, dégradants ou inhumains étaient interdits par le droit international et que les gouvernements étaient tenus d'assurer que leurs auteurs ne bénéficient pas de l'impunité.

Il a également rappelé que des préoccupations relatives au traitement des détenus dans le système carcéral géorgien avaient déjà été exprimées devant diverses instances onusiennes compétentes en matière de droits de l'homme.

Le porte-parole a précisé que le HCDH se félicitait des premières mesures « positives » prises par le gouvernement géorgien, notant que le président géorgien avait condamné les violations des droits de l'homme et promis une enquête.